mardi 5 août 2008

Comme au resto mais un peu moins bien quand même

Récemment, j'ai mangé un risotto délicieux dans un bon restaurant. J'ai essayé de le refaire, et c'était vraiment pas mal. Pas aussi parfait que dans le bon restaurant, parce que je n'ai pas réussi à obtenir un risotto aussi parfumé, mais quand même réussi. Peut-être qu'il aurait fallu du pesto maison. L'autre intérêt, c'est que c'est bientôt les vacances, et ce plat savoureux a permis de vider le fond du frigo : c'est un risotto aux courgettes et au pesto, avec des chips de jambon cru.



Ingrédients pour deux personnes :

- Une grosse poignée de riz à risotto
- Deux petites courgettes
- Un oignon
- 4 tranches fines de jambon cru
- 3 grosses cuillerées à soupe de pesto
- 10cl de vin blanc
- Un cube de bouillon de légumes

Préparation :

- Placer les tranches de jambon sur une grille au dessus d'un plat, et enfourner à four moyen pendant la préparation du risotto.
- Emincer l'oignon et peler puis râper les courgettes.
- Faire revenir l'oignon dans du beurre jusqu'à ce qu'il soit translucide, puis ajouter les courgettes râpées et le pesto, et après quelques minutes mouiller avec le vin blanc.
- Préparer le bouillon, et le maintenir à température frémissante.
- Ajouter le riz et bien remuer jusqu'à ce que le riz devienne translucide.
- Ensuite, c'est la technique classique du risotto : on ajoute le bouillon louche par louche, en attendant à chaque fois que le bouillon soit absorbé, en écoutant la radio et en restant à côté, et en remuant un peu délicatement.
- Au bout d'un gros quart d'heure, le risotto est cuit et ça se voit. Il faut le laisser reposer cinq minutes entières.
- Sortir les chips de jambon du four. Elles doivent être toutes croustillantes.
- Remuer vigoureusement le risotto, le répartir dans des bols, et décorer avec les chips de jambon.

Et le bon resto c'était où ? C'est L'entêtée, dans une petite rue perpendiculaire à la rue Daguerre, à Paris. C'est un minuscule resto, avec une carte qui change assez souvent, une déco sympa, et des vins abordables dans des quantités raisonnables (par exemple en pot lyonnais).

lundi 4 août 2008

Vite fait et transportable pour un pique-nique

Aujourd'hui, un message court et un plat simple pour compenser l'interminable baratin sur la viande de chèvre (toujours pas de réponse à mes questions d'ailleurs). Le contexte, c'est d'aller à un pique-nique, et donc de ramener un truc à manger. L'idée, c'est de ramener un truc un peu original qui ira bien avec les centaines de tomates cerises qui seront présentes sur le site du pique-nique. Et la contrainte, c'est un truc qui va bien pour un pique-nique, c'est à dire qui se transporte, qui se mange froid, et qui se manipule facilement, et en plus cuisiné en dix minutes en rentrant du boulot. Le résultat, c'est des rillettes aux deux saumons. Pas de photos, il faut imaginer. Pour les perfectionnistes, c'est vraiment délicieux avec du pain de seigle, et pour ceux qui pique-niquent près d'un grille-pain, c'est encore meilleur si le pain de seigle est grillé.

Ingrédients

- 150g de saumon fumé
- 250g de saumon frais
- 3 petits oignons nouveaux
- 2 Carré frais
- Citron, aneth, tabasco

Préparation

- Faire cuire le saumon 10 minutes à la vapeur.
- Pendant ce temps, hacher menu le saumon fumé (attention, hacher, pas mixer) et les oignons.
- Mélanger les oignons, le saumon haché, le saumon cuit émietté et les Carrés frais pour obtenir une mixture à peu près homogène (mais avec une texture quand même).
- Assaisonner avec le citron, l'aneth et le tabasco.
- Réfrigérer puis apporter au pique-nique.

vendredi 1 août 2008

Un million de chèvres et six tomates


Je me pose des milliards de questions dans la vie, et en particulier, aujourd'hui, je m'interroge sur les chèvres. En France, on mange des tonnes et des tonnes de fromage de chèvre (d'ailleurs je déteste ça). Ceci signifie qu'on a des milliers (des millions ?) de chèvres dans notre beau pays, qui broutent, se reproduisent, et font du lait, converti ensuite en fromage. Wikipedia m'indique qu'en France, le troupeau comprend au total 1 254 000 têtes, dont 856 000 chèvres (les autres sont des chèvres mâles). Bien sûr, nos amies les biquettes ne sont pas les seules à faire du lait à fromage : les vaches en font aussi. La question que je me pose, c'est de savoir que deviennent toutes ces chèvres quand elles sont trop vieilles, et qu'est ce qu'on fait des chèvres mâles (des boeufs de chèvre, si vous voulez, parce que chez les chèvres, ça n'est pas comme chez nous, un garçon pour une fille. Dans le monde des chèvres, c'est un garçon pour plusieurs filles). Pour les vaches, facile, elles deviennent du steak qui s'appelle viande bovine, et pour les boeufs, du steak de boeuf. Les brebis sont moins nombreuses, et elles deviennent du méchoui. Mais les chèvres ? Qui mange les vieilles chèvres ? J'en vois de temps en temps dans les boucheries de la rue d'Avron, à Paris, mais je ne peux pas croire que toutes les chèvres soient vendues dans des boucheries hallal, surtout les vieilles bêtes, probablement puantes et coriaces. J'ai réfléchi à plusieurs hypothèses :
- de la viande à chien et à chat. Les chèvres deviennent un jour du Canigou.
- des farines animales pour nourrir d'autres animaux, comme des saumons d'élevage. Les chèvres deviendraient un jour des sushis, mais après longtemps.
- des raviolis en boîte premier prix. Parce que c'est tellement dégueulasse que ça ne peut pas être fait à base de viande conventionnelle.
- des tomates farcies pour les cantines scolaires. Parce que comme pour les raviolis.
Ceux qui en savent un peu plus sont invités à s'exprimer dans les commentaires. Ca me ferait déjà une question de moins.

Tout ceci nous amène à une réflexion sur les tomates farcies, qui sera agrémentée d'un exemple. Ah, les bonnes vieilles tomates farcies, qu'est ce que c'est bon. Qu'est ce que ça peut être infect, aussi. Il y a la version fastoche : bourrer des tomates de chair à saucisse et enfourner. Sauf que bizarrement, la viande crue est plus blanche que rose, et le tout est fort gras. Il y a la version cantine : bourrer des tomates toutes fades (peut-être même un peu pourries ?) avec de la farce de viande reconstituée, qui contient de la chèvre retraitée (au sens de la retraite bien méritée quand on a travaillé dur toute sa vie). Et il y a la version coyote, qui utilise de la viande fraîche, et une farce maison trop bonne. Si ceci était un blog de baratin, je m'arrêterais là. Comme c'est "le coyote se régale", pas "le coyote raconte sa vie", je vous propose généreusement une photo et une recette.



Ingrédients :

- 6 tomates à farcir
- 250 g de viande de veau (de la viande à blanquette par exemple)
- 100 g de jambon cru
- Un petit oignon nouveau
- Les feuilles de deux tiges de basilic
- Piment d'espelette

Préparation

- Dégraisser la viande et le jambon
- Hacher ensemble la viande, le jambon, l'oignon et le basilic. Ce qui est bon, c'est que la viande ne soit pas trop hachée, comme ça on garde une texture de viande.
- Poivrer et pimenter.
- Couper le chapeau des tomates, ôter la pulpe et le reste de tige à l'intérieur.
- Farcir les tomates, et les recouvrir des chapeaux à l'envers (pour éviter qu'ils ne brûlent au four).
- Enfourner 45 minutes à four moyen, éventuellement sur un lit de riz si on aime le riz avec les tomates farcies. Moi je ne vois pas l'intérêt.

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