dimanche 3 juillet 2011

Les différences dans un bol de petits pois, la saison des soupes froides

 
Depuis le dernier message, pendant que vous réfléchissiez à l'apéro de rêve absolu, j'ai fait pas mal de choses :
- vu des Japonais sereins, un printemps magnifique, et incroyablement peu de touristes
- commencé la saison des glaces en cornet, et le dilemne du deuxième parfum, surtout quand l'une des boules est à l'amande. Pour l'instant, pâte d'amande-abricot tient la corde, suivi par lait d'amandes-fleur d'oranger) 
- constaté, incrédule, que personne n'avait voté pour l'apéro à la Grim blanche et aux petits bretzels 
- lu quelques excellents livres
- rempoté mon yucca et annoncé avoir "fait du jardinage" le week end en question
- appris que la gestation des éléphantes dure deux ans, et qu'on ne peut vraiment pas dire que les petits pois soient tous pareils 
- échoué à photographier décemment une soupe vert clair

Pour ceux qui habitent dans le sud, je suppose que c'est un peu trop tard, mais à Coyote-City, on en est encore aux petits pois, et pas du tout aux tomates et aux aubergines, d'où une soupe toute fraîche, impossible à photographier, qui sera la huitième manière de manger le chorizo.


Ingrédients pour deux 

- 600g de petits pois frais dans leurs cosses
- 1 cube de bouillon de légumes
- 2 oignons nouveau 
- 1 cuillerée à soupe de crème épaisse
- 5 cm de chorizo



Préparation 

- Ecosser les petits pois en écoutant de la bonne musique, ou en racontant sa vie.
- Peler le chorizo et le couper en petits morceaux.
- Emincer l'oignon nouveau, vert et blanc.
- Faire rissoler le chorizo dans son gras à feu assez vif, puis baisser le feu et ajouter les oignons
- Faire revenir quelques minutes.
- Ajouter les petits pois, le cube de bouillon, et 75 cl d'eau.
- Laisser mijoter à feu doux un quart d'heure environ. Ca cuit vite, et si ça manque d'eau, il faut en rajouter. 
- Passer le tout au blender, en mettant un peu de bouillon de côté pour ajuster la texture. 
- Ajouter la crème, transvaser le tout dans des récipients appropriés, et réfrigérer au moins deux heures. 
Des questions ? 

- Pas de crème légère, parce que ça sert à rien, que c'est moins bon, et que ça gélifie au frais. Il faut mieux mettre du yaourt brassé, quand on a peur de la vraie crème.
- Nos amis végétariens feront la même avec des feuilles de menthe et du paprika, et ceux qui aiment ce qui est dégueulasse ajouteront probablement à un moment ou à un autre du fromage de chèvre.  
- C'était comment le Japon ? Beau, plutôt serein, mais quand même (en apparence) beaucoup plus fragile que l'an dernier. Le printemps et les cerisiers étaient exceptionnels, et le Kyushu a désormais une ligne de Shinkansen qui permet d'y circuler facilement, et donc des auberges sympas et accueillantes. 
- Les petits pois en boîte, c'est infect, mais on peut faire cette jolie soupe avec des petits pois surgelés. Je n'en vois pas trop l'intérêt, parce que le plaisir des petits pois, c'est l'écossage et la rareté.
- Pourquoi huit manières de manger le chorizo ? Parce que.



Les 8 manières de manger le chorizo : 
- Avec du Tio Pepe à l'apéro, l'un des incompréhensibles petits scores du dernier sondage
- avec les petits pois en soupe froide, ça fait 8 

dimanche 3 avril 2011

Frites-mayonnaise et des vacances


Je suis très heureuse de voir cette belle victoire de la mayonnaise comme accompagnement pour les frites. C'est ce que je préfère, mais j'ai eu un moment un peu peur que le ketchup ne l'emporte.



Sur ce, je vous propose un nouveau sondage, juste là à gauche, pendant que je pars quelques semaines dans un endroit qui m'est très cher. Je vous laisse spéculer sur la destination (fastoche... surtout que je suis certaine que ceux qui savent ne vendront pas la mèche dans les commentaires). Je reviendrai repue avec plein de photos.



A la prochaine !

vendredi 25 mars 2011

Pas pour les chochottes - Une toute petite fête


Il y a un aliment que, curieusement, je ne mange qu'avec Harley Quinn (non, ce n'est pas son vrai nom, mais moi non plus je ne m'appelle pas Coyote, et je ne suis d'ailleurs pas un coyote mais un être humain), et assez rarement. Tout aussi curieusement, je trouve que c'est quelque chose de très convivial dans sa préparation, parce que c'est un peu laborieux.




En pratique, il s'agit de préparer tous les ustensiles, et d'attendre l'arrivée de Mme Quinn pour s'asseoir à la table du Coyote Motel et s'y mettre. Puis de passer presque une heure, en traînant, dans le salon ensoleillé, à décortiquer tout le tourteau, et à empiler la chair dans une assiette creuse, tout en partageant une petite bière et une conversation un peu décousue avec Harley. Elle ne fait rien, elle regarde, elle parle, et c'est très bien comme ça. Ensuite, on enchaîne avec la préparation des tagliatelles au laminoir sur un autre bout de table. Là non plus, elle ne fait rien, et là aussi c'est très bien. Cinq minutes de cuisson tout compris, et on peut déjà se régaler. Ca fait une toute petite fête à deux, rien à voir avec les (néanmoins très agréables) pâtes des dimanches habituels.






L'aliment pour une toute petite fête à deux et pas avec n'importe qui, c'est un tourteau, c'est à dire un gros crabe. Il y a quelques préparatifs avant : se lever assez tôt pour aller au marché. Trouver le marchand de crabes, huîtres et araignées de mer. Il a aussi des bulots et parfois d'autres coquillages. Lui demander de choisir un crabe parmi le panier. Oui, bien sûr, vivant. Pas un crabe de chochotte, déjà cuit et deux fois plus cher. Je ne sais pas comment il sait lequel a le plus envie d'être vendu. Mâle ou femelle ? Je ne sais pas. Il paraît qu'en cette saison il n'y a pas une immense différence. Je vous fais confiance. Pas trop gros quand même. Départ eau froide, vingt minutes après le début de l'ébullition. Traversée du marché avec le sac à la main, sensation tout de même un peu déroutante d'être minoritaire à rapporter du marché son déjeuner vivant, à tuer soi-même. Le crabe bouge un peu.



Arrivée à la maison. Le spécimen bouge un tout petit peu, posé sur un petit plateau. On se fait face, bras croisés l'un et l'autre. Le sort le plus enviable pour un crabe est-il d'être le clou d'une toute petite fête du dimanche midi avec HQ ? Je pense que oui. Pourtant, j'étais un peu gênée de voir qu'il n'appréciait pas le bain d'eau douce préalable à la cuisson. Une fois la bestiole cuite et égouttée, la toute petite fête peut vraiment commencer, et justement on entend sonner à la porte. Ca tombe bien que tout soit prêt sur la table pour le décortiquer tranquillement.

(Peut-être que ce serait bon aussi, un tourteau préparé en solitaire en écoutant Cat Power ?)

La recette pour deux 

Ingrédients

Tagliatelles 

- 200g de farine 
- 2 oeufs

Sauce

- 1 tourteau vivant
- 1 grosse échalote 
- 1 noix de beurre
- 7cl de vin blanc sec
- 15 cl de crème liquide


Préparation

- Placer le crabe vivant dans une marmite et le recouvrir largement d'eau froide.
- Porter le tout à ébullition (avec un couvercle pour les âmes sensibles), et cuire le crabe vingt minutes à partir de l'ébullition. 
- Pendant ce temps, préparer la pâte des tagliatelles. Cela consiste à mélanger la farine et les oeufs légèrement battus jusqu'à obtenir une boule de pâte jaune clair. 
- Laisser reposer la pâte au moins une demie-heure. 
- Quand le crabe est cuit, le sortir de l'eau et le rafraîchir. 
- Décortiquer le crabe. Concrètement, il faut arracher toutes les pattes et les pinces, et aller chercher la chair dedans en cassant délicatement la carapace, par exemple avec le manche d'un gros couteau. Ensuite, ouvrir le corps du crabe en deux en séparant ventre et dos. Le corps du crabe contient des branchies, qui ne se mangent pas, une chair crémeuse qui se mange, et un coffre en cartilage, plein de chair qui se mange dans de petits compartiments. L'idéal est de couper le coffre en 2 ou 4 morceaux, puis d'aller chercher la chair dans chaque compartiment. 
- Passer la pâte au laminoir, épaisseur n°5 pour moi, donc plutôt épais, puis au gabarit à tagliatelles. 
- Hacher l'échalote.
- Faire mousser le beurre dans une grande sauteuse, puis y faire revenir l'échalote sans la laisser colorer. 
- Déglacer au vin blanc. 
- Ajouter ensuite la chair de crabe et la crème et laisser réchauffer à feu doux. 
- Cuire les pâtes quelques minutes à l'eau bouillante salée. Pour le temps de cuisson, 2 à 3 minutes suffisent en général.
- Ajouter enfin les pâtes à la sauce avec une écumoire, sans trop les égoutter, bien mélanger et servir immédiatement dans des assiettes chaudes. 

dimanche 6 mars 2011

Le bon roi Henri - salut ma poule


Parmi tous les plats dont j'ai entendu parler au cours de ma (longue) (si, quand même) vie, il en est un qui occupe une place toute particulière. Voyez-vous, parmi mes nombreux centres d'intérêt, et malgré ma grande versatilité, figurent depuis des années les histoires de rois et de reines. Surtout les rois et reines de France, mais aussi les autres. Je ne peux rien imaginer de plus intéressant qu'un livre sur ce que mangeaient les rois.
Après m'être un peu documentée sur la question, je me suis aperçue que, grosso modo, les rois de France mangeaient tout le temps froid, parce que les plats attendaient des heures sur la table, jamais tranquilles, et surtout des trucs dégueulasses. Par exemple, la pomme de terre est arrivée sur nos tables au moment de la Révolution, soit après que la tête de ce pauvre Louis XVI ait roulé par terre. L'absolutisme sans frites, honnêtement, je n'en vois pas l'intérêt.

Je suis sûre qu'à présent, vous avez compris où je voulais en venir : roi célèbre + plat célèbre = Henri IV, poule au pot. Je n'ai pas réussi à déterminer si ce cher barbu avait vraiment dit un jour "Je veux que chaque laboureur de mon royaume puisse mettre la poule au pot le dimanche", mais le fait est que ce plat m'intrigue depuis des décennies. J'imaginais quelque chose de fondant et assez moelleux, avec un goût plutôt doux et rassurant, de bons légumes, et une chouette petite sauce. Pourtant, je n'en avais jamais mangé jusqu'à ce dimanche. Il faut savoir que c'est un plat qui se mérite : il faut trouver une recette, pas trop compliquée quand même, trouver une poule, effectuer diverses manipulations, puis attendre des heures et des heures. Ensuite, la poule au pot, c'est une semaine de récompense et réjouissances : il y a des restes, de la bonne viande de poule à gogo, une soupe, et un délicieux bouillon.

Etape 1 : Trouver une recette
J'ai lu, compilé, réfléchi. Saveur Passion nous propose une recette assez élaborée, un vieux magazine Saveurs une autre, plusieurs livres de cuisine (plutôt des vieux et des classiques, évidemment) me proposaient des options variées. J'ai fini par couper la poule en deux : c'est un plat de laboureur du 16e siècle, donc c'est long à cuire, mais ça ne doit pas être la totale prise de tête. Une poule au pot, c'est une poule qui a bouilli avec un assortiment de légumes, servie avec une sauce montée grâce à son bouillon. Wikipedia nous indique par exemple que cela "consiste à accompagner une poule de légumes ( carottes, navets, poireaux, oignons, clous de girofle) et à porter le tout à ébullition".

Etape 2 : Trouver une poule
Au marché, forcément, chez un volailler-tripier qui vend aussi de jeunes agneaux. J'aime autant vous dire que l'étalage est un peu hard-core, et pour le moins intrigant. J'aurais peut-être pu le photographier. Il y a une incroyable variété de couleurs, de formes et de textures (beaucoup de produits mous et luisants, quand même, mais aussi de drôles de choses blanches et mates). La poule coûte 5 euros le kilo, soit 9,03 euros pour un volatile complet. Pas ruineux, donc : on reste dans la perspective du déjeuner d'un laboureur.

Etape 3 : Le choix des légumes
 
J'ai évidemment pris ce qui me rapproche le plus d'un laboureur, c'est à dire le contenu du panier de la semaine à l'AMAP : carottes,  oignon, pommes de terre, un gros rutabaga. J'ai ajouté quelques produits du marché : poireaux, panais. J'ai donc mis des pommes de terre : il semble y avoir plusieurs écoles, poule avec du riz uniquement contre poule au pot avec patates et sans riz... Ma poule est anachronique, et je le sais. C'est sans doute ce qui aurait pu sauver la monarchie.

Etape 4 : Préparer le tout
Peler les légumes, les couper en morceaux, facile. La poule est assez grosse, et tient dans la marmite avec quelques légumes mais pas tous. Après un instant de réflexion et deux tranches de saucisson, j'ai fini par couper la poule en morceaux, et à faire deux marmites : cuisses et ailes d'un côté, carcasse et le reste de l'autre. Les légumes sont répartis harmonieusement dans les deux marmites, avec des clous de girofle et du laurier.

Etape 5 : la longue attente
Avec une tartine mixte mais pas décadente : comté ET saucisson, en tranches fines empilées sur du pain de campagne.

Etape 6 : le régal, en plusieurs fois
- Viande de poule, légumes, sauce, dans une assiette creuse 
- Riz cuit au bouillon de poule, encore des légumes, viande de poule 
- Petite soupe avec les légumes
- Une partie du bouillon part au congélateur, sans doute pour un risotto




Ingrédients 

- Une poule
- Un assortiment de légumes : 2 poireaux, 3 navets, 5 carottes, 2 panais, 7 pommes de terre, 1 oignon, 1 gros rutabaga
- 6 clous de girofle
- 6 feuilles de laurier

- Pour la sauce : une noix de beurre, 2 cuillerées à soupe de farine, 1 cuillerée à soupe de crème fraîche

Préparation

- Si nécessaire, couper la poule en morceaux.
- Placer la poule dans une grande marmite, recouvrir d'eau et porter à ébullition.
- Ecumer si nécessaire pendant les 5 à 10 premières minutes.
- Peler tous les légumes, et les couper en gros cubes (2 cm de côté, à peu près)
- Ajouter les légumes, les clous de girofle, et les feuilles de laurier dans la marmite.
- Laisser mijoter une bonne heure.
- Au bout d'une heure, sortir la poule de la marmite et la couper en morceaux. J'ai remis les morceaux dans une casserole du bouillon pour qu'ils restent chauds.
- Préparer la sauce : faire fondre le beurre dans une petite casserole. Lorsqu'il mousse, ajouter la farine et remuer pour obtenir un roux.
- Lorsque ce mélange est desséché, ajouter 3 louches de bouillon, et faire cuire à feu moyen en remuant sans cesse jusqu'à obtenir une sauce qui se tient.
- Ajouter enfin la crème à la sauce.



Bonus track : à votre avis, quel est le nom que Paupiette donne aux mystérieux panais ?

samedi 5 mars 2011

Les goûts des uns et des autres - Fettucine au poulet et aux amandes

Ce blog pourrait devenir une liste de listes qui parlent de choses qui se mangent.

Les plats de pâtes préférés des uns et des autres. Les dix aliments salés les plus délicieux. Ce qu'on a envie de manger quand on revient du Japon. Les pâtisseries un peu désuètes qu'on croit ne pouvoir trouver que dans les petites villes de province, mais qui sont finalement bien là à Paris. Douze textures différentes qu'on peut trouver dans un bento de train. Les livres de cuisine qui font terriblement envie, lus et relus, mais dont je n'ai jamais fait aucune recette (c'est un peu bizarre ?). Les spécialités qu'on aurait pu goûter en vacances, et seulement là bas, mais qu'on n'a finalement pas essayées. Sept plats qui valent la peine d'y passer des heures alors qu'on peut aussi les acheter tout prêts. Des mets pour lesquels on aurait vendu père et mère, mais qui des années plus tard ne sont plus si extraordinaires (il aurait fallu se rendre compte que c'était l'instant qui était précieux). Huit manières de manger le chorizo. Quelques signes qui font que le printemps commence à revenir. Les plats qui sont meilleurs quand on les mange à un convive (si, ça existe, ceux qui vont bien avec un livre par exemple). L'unique spécialité de l'un. Les neuf souvenirs de frites de l'autre jour. Quatorze choses que je n'ai curieusement jamais goûtées. Le nombre de listes parmi toutes celles-ci dans lesquelles on peut trouver des amandes (ça, c'est quand même le plus fou, dans l'histoire).

Ce n'est pas un peu redondant de choisir de petits caractères pour ce qui est déjà entre parenthèses ?

Les pâtes préférées de Paupiette, ce sont celles qu'on peut manger dans une assiette creuse, avec une sauce un peu crémeuse. Pas les rouges, à la tomate et avec de l'huile d'olive. On pourrait être en train de parler de fettucine au poulet et aux amandes, en disant cela.


Ingrédients pour deux

Fettucine

- 200g de farine
- 2 oeufs

Sauce

- 100g de blanc de poulet
- 1 échalote
- 30g d'amandes grillées
- 7cl de vin blanc
- 10 cl de crème
- 30g de parmesan fraîchement râpé

Préparation

- Préparer la pâte. Il faut mélanger la farine et les oeufs légèrement battus jusqu'à obtenir une pâte jaune qui se tient bien. Le crochet pétrisseur d'un robot fait ça très bien. Ensuite, emballer le pâton dans du film alimentaire, et partir faire autre chose pendant au moins une demie-heure.
- Hacher les amandes. Idéalement, on obtient une texture pas trop homogène, avec de la poudre et des morceaux plus ou moins gros, et on voit la peau des amandes faire de petites taches plus foncées. C'est assez joli.
- Hacher l'échalote.
- Quand la demie-heure (ou plus) d'attente est passée, passer la pâte au laminoir. Je suis allée jusqu'au cran n°6, et c'était très bien. Couper en feuilles de 15 à 20cm, bien les fariner, et les passer ensuite dans la partie du laminoir qui fait les fettucine.
- Faire fondre un peu de beurre dans une sauteuse, puis y faire revenir l'échalote à feu moyen pendant cinq minutes.
- Ajouter le poulet, remuer le tout et faire revenir jusqu'à ce que le poulet soit cuit.
- Déglacer avec le vin blanc, puis laisser le jus de cuisson s'évaporer.
- Ajouter enfin les amandes et la crème, saler et poivrer. La sauce doit ensuite mijoter dix minutes à feu doux.
- Il est temps de faire chauffer une grande casserole d'eau pour les pâtes. Elles cuisent deux à trois minutes : on les voit remonter lorsqu'elles sont cuites.
- Ajouter une petite louche d'eau de cuisson des pâtes à la sauce, puis transférer les fettucine dans la sauteuse.
- Ajouter enfin le parmesan, bien remuer, et servir immédiatement dans des assiettes plutôt chaudes.

mardi 1 mars 2011

La liste des recettes

 Des trucs d'apéro et des trucs qui se mangent avec les doigts

Fastoche : le festival de l'esbrouffe 



- Cigares à la feta et à la mozzarella
- Escargots à la tapenade
- Feuilletés au saumon ou au jambon
- Imposture au saumon et à la ricotta
- Mini-brochettes coréennes
- Mini-brochettes sucrées-salées asiatiques
- Rillettes aux deux saumons
- Samoussas ébouriffants à la sardine et au gingembre
- Trucs roulés au jambon cru et à la roquette

C'est bon mais c'est chaud

- Beignets croustillants aux courgettes
- Bouchées After Eight à la viande de boeuf
- Bricks à la viande, aux épices et aux pignons
- Cigares feta épinards
- Clafoutis poireaux, patates douces et feta
- Con you bing (galettes chinoises aux oignons verts)
- Croquetas espagnoles au jambon
- Empanadas
- Omelette aux pommes de terre et chorizo
- Petits pains au thym et à la scamorza
- Pirojki aux champignons
- Samoussas à la roquette
- Samoussas aux épinards
- Samoussas au thon et au ras-el-hanout

C'est froid (et ça peut attendre un peu)

- Abura-age farcis
- Blinis
- Blinis de pomme de terre
- Cake aux tomates confites et aux artichauts
- Cake vert au saumon
- Canapés à rayures rouges, poivron et concombre
- Madeleines au piment d'Espelette, tomates séchées, poivron grillé
- Mini-cakes aux épinards et aux lardons
- Mini-muffins au poivron, mascarpone et tapenade
- Paniers croustillants au tartare de saumon à la tomate séchée
- Paniers croustillants de pommes de mer aux langoustines
- Paniers croustillants de pommes de terre à la truite fumée et au mascarpone
- Pesto rouge
- Polenta aux tomates séchées, courgette et oseille
- Tortilla à l'avocat et au poulet en attente d'un nom

Trempettes en tous genres

- Crème d'avocat aux algues wakamé
- Guacamole
- Hoummous
- Hoummous de fèves
- Mouttabal de courgettes
- Tarama
- Tzatziki

Des tartines, des sandwiches et des burgers 



- Burger classique au bacon
- Burger délicieux au poulet et à l'avocat
- Burger italien au veau
- Burger au canard, avec des cèpes et des oignons
- Burger tartare cuit
- Sandwich à l'avocat, à la poitrine fumée et aux épinards
- Tartines aux calamars et au chorizo
- Tartines au poulet et à l'aubergine
- Tartines aux champignons et à la ricotta
- Tortillas au poulet
- Makis de voyage au cabillaud et au gingembre


Chouette, des salades 



Pas de salade sans patates

- Salade diététique aux gésiers de canard confits et aux pommes de terre sautées
- Salade de pommes de terre tièdes aux écrevisses
- Salade aux pommes de terre rôties, crème d'avocat et saumon fumé
- Salade aux pommes de terre rôties et à la poitrine fumée

Pas de salade sans verdure

- Salade asiatique au poulet
- Salades de gésiers aux pois gourmands
- Salade de mâche à la betterave, vinaigrette crémeuse
- Salade tiède aux quenelles de brochet
- Salade verte et violette de fin d'automne


Pas de salade sans hypocrisie : avec de la mayonnaise ou du lard

- Céleri rémoulade au piment d'Espelette
- Salade Coyote à la mozzarella et à la pancetta grillée
- Salade du réveillon au homard, sauce cocktail
- Salade Caesar
- Salade de lentilles au bacon grillé
- Salade Lille-Lyon aux endives, lardons et oeuf poché

Pas de salade sans sucres lents : les salades de marathonien

- Salade de lentilles tièdes au homard et à l'avocat
- Salade de lentilles au tartare de saumon
- Salade de pâtes aux épinards, ricotta et poulet
- Salade de riz à l'araignée de mer
- Salade de riz au poulet, sauce à la tapenade
- Salade au poulet et aux légumes grillés


Pas de salade laissée pour compte : les inclassables

- Salade d'été à la dorade crue, aux tomates, citron vert et avocat
- Salade pomme, carotte, concombre et vinaigrette japonaise


Des pizzas et des tartes salées

Aftermath : Pizzas, guitare électrique et déhanchements torrides 


- La recette de la pâte épaisse avec de la levure fraîche
- Pizza au chorizo et aux poivrons
- Pizza au mascarpone, tomates séchées et champignons
- Pizza blanche aux cèpes
- Pizza blanche d'inspiration libanaise
- Pizza margherita à la roquette
- Pizza un peu snob avec de la roquette dessus
- Pizza Let's spend the night together
- Pizza trois saisons aux cèpes, artichauts et épinards
- Pizza Ruby Tuesday aux aubergines et à la scamorza fumée
- Pizza snob Paint it Black
- Pizza blanche saumon-oseille
- Pizza I'm free, aux épinards, oseille et calamars
- Pizza Get off my cloud au jambon cru, tomates séchées et roquette
- Pizza No Expectations aux courgettes et aux tomates séchées

Les reines des tartes (pas de jalouses)


- Flammekueche
- Flammekueche aux champignons
- Tarte au potimarron et au jambon
- Tarte au poulet et aux légumes
- Tarte aux courgettes et au bacon
- Tarte aux courgettes, à la brousse et au jambon cru
- Tarte aux oignons rouges et à la feta
- Tarte aux poireaux, à la ricotta et au poulet
- Tarte aux poireaux, aux tomates et au jambon
- Tarte au poulet, aux artichauts et au pesto
- Tourte aux pommes de terre et aux truffes
- Tarte fine aux champignons des bois
- Tarte fine aux poireaux, cumin et bacon
- Tarte aux légumes, curry et mozzarella
- Hortopita

Des soupes ! (slurp)

Les soupes orange

- Courge butternut veloutée
- Soupe carotte-coco avec des cubes d'avocat
- Soupe carotte-coriandre qui rend aimable
- Soupe carotte, ras-el-hanout et basilic
- Soupe carotte, orange, gingembre, qui rend aimable, intelligent et sexy
- Soupe de carottes aux ravioles
- Soupe au fenouil, à la courge musquée et au lait de coco
- Soupe potiron-carottes à goût de vin chaud
- Soupe prestigieuse potimarron-girolles
- Soupe de potimarron et carottes aux épices et au lait de coco

Les soupes aux légumes secs

- Crème de lentilles au chorizo
- Garbure
- Soupe de pois cassés au lard fermier grillé
- Soupe de lentilles à la saucisse de Montbéliard
- Soupe de lentilles aux cèpes séchés, avec un oeuf poché
- Soupe de lentilles corail aux épices et au lait de coco
- Soupe portugaise chou-chouriço-lentilles

Les soupes vertes

- Soupe acidulée à l'oseille
- Soupe au cresson
- Soupe ultra piquante au cresson, lait de coco et curry
- Soupe de printemps au cresson
- Velouté de courgettes au cumin

Les soupes d'été

- Soupe froide concombre, avocat et algues
- Soupe fraîche aux petits pois et au chorizo
- Velouté froid de courgettes à la mozzarella de bufflonne
- Vichyssoise froide courgette fenouil, avec des tagliatelles croquantes de courgette

Les soupes bizarres

- Bortch rapide
- Crème d'ail
- Velouté de choux de Bruxelles au curcuma et lard fumé
- Velouté de chou-fleur au maquereau fumé et à la kacha


Végétarien (ou presque) : l'AMAP la tête haute

Eté : cuisiner mille courgettes

- Aubergines au yaourt et au curry
- Brochettes de légumes
- Clafoutis de courgettes au lait de coco
- Courgettes rondes farcies à la ricotta et à l'oseille
- Filo croustillant à l'aubergine et au poisson
- Filo croustillant aux épinards et aux tomates
- Frittata aux courgettes et basilic
- Gratin de pâtes aux courgettes
- Gateau libanais aux aubergines (maaloubé-t-batenjane)
- Tomates confites

Automne : la vie orange

- Blinis de potimarron au safran et au curcuma
- Courge butternut rôtie à la crème bouillonnante
- Courge butternut aux sardines et aux tomates séchées
- Couscous au potiron et aux merguez
- Kebbé au potiron
- Penne au potimarron et aux girolles
- Tagliatelles aux héliantis et à la tapenade


Hiver : six mois de céleri, betteraves et radis noirs

- Beignets au céleri
- Chou au lard et aux champignons
- Croustillant de chou au lard et au jambon cru
- Croquettes roses aux légumes
- Gnocchis, sauce aux poireaux et au lard grillé
- Gratin de pâtes aux poireaux et au jambon cru
- Gratin déculpabilisant aux pommes de terre et aux navets
- Mille-feuilles de radis noir et d'avocat
- Pommes de terres farcies au fromage frais et bacon grillé
- Purée miraculeuse au céleri

Printemps : quand on croit que c'est devenu facile 


- Bettes aux anchois
- Chaussons aux bettes
- Chou-rave au pesto de pistaches
- Poêlée de printemps aux choux de Bruxelles

Y a pas que l'AMAP dans la vie : les légumes secs

- Burrito aux haricots noirs
- Chili sans viande
- Purée de pois cassés au basilic

Manger des animaux

Dans une coquille

- Huevo a la cazuela
- Oeufs cocotte au saumon
- Oeuf cocotte aux épinards
- Oeufs poule-qui-mord aux cèpes
- Oeufs poule-qui-mord au lard et aux poireaux

Dans une coquille ET dans la mer

- Moules-frites
- Tarte fine aux Saint Jacques, safran et petits légumes
- Tagliatelles au tourteau

A quatre pattes

- Blanquette de veau
- Boeuf korma
- Boeuf Wellington
- Filet mignon de porc aux girolles et au porto
- Lapin à la moutarde et aux petits légumes de printemps
- Pirojki à la viande
- Steak tartare avec des frites
- Steak tartare au parmesan, pommes de terres écrasées à la roquette
- Tomates farcies

A deux pattes
- Boulettes de poulet au quinoa
- Chicken and leek pie extra crémeuse
- Foie gras facile
- Poule au pot
- Poulet mariné, riz aux carottes et aux fruits secs
- Poulet au curry
- Poulet froid, mayonnaise au curry
- Poulet Ya sou au porto et aux champignons

A nageoires
- Bricks au thon et à l'oeuf
- Cabillaud en robe de jambon serrano
- Carpaccio de dorade au sésame et basilic
- Ceviche à la dorade
- Feuilletés de bar aux petits légumes, sauce à l'oseille
- Kebbé au poisson et au safran
- Mousse de fèves et tartare de saumon
- Papillote de rougets au basilic
- Poisson en papillote de lard et poireaux
- Profiterole de tartare de saumon au wasabi, sauce vanille
- Rillettes de maquereau et blinis aux pois chiches
- Tartare de sardines
- Tartare de saumon au wasabi
- Tartare de saumon et crème d'avocat, dans un verre
- Trois expériences de saumon cru et radis noir : carpaccio et tartares


De toute l'Asie
(de retour de l'avenue de Choisy)


- Banh Xeo au porc et aux légumes (crêpes vietnamiennes)
- Beignets de crabe et tofu
- Bibimbap
- Bouchées aux crevettes à la vapeur
- Curry vert de calamars et riz gluant
- Liserons d'eau à la cantonaise
- Marmite de poulet au bok-choy
- Nems au crabe
- Nouilles de riz au poulet à la cantonaise
- Nouilles sautées à la thaïlandaise
- Porc au caramel
- Porc au curry vert thaïlandais
- Porc sauté aux nouilles
- Poulet satay aux cacahuètes
- Samoussas
- Saucisses à la citronnelle et pak choy
- Soupe chinoise aux raviolis

Oishii desu ne : des plats japonais


Vive les clichés : les sushi

- Recette de base du riz sushi, utilisation du moule à oshizushi, et sushi au concombre et saumon fumé
- Oshizushi aux chinchards marinés
- Oshizushis à la dorade marinée
- Maki-sushi inversé
- Makis sunset, saumon, avocat et clémentine
- Sushi au canard laqué en galette de riz
- Sushi éparpillé au saumon et au loup
- Sushi éparpillé au saumon, maquereau et grenadier
- Sushi éparpillé printanier (saumon, fèves, carottes et champignons)
- Sushi éparpillé au saumon, citron vert et ciboule
- Sushi aux shiitaké en poche de tofu
- Temari-zushi

Mange pendant que c'est chaud : soupes, nouilles, et quelques autres


- Okonomiyaki
- Soupe japonaise au boeuf et aux légumes, sauce au sésame
- Soupe miso basique
- Soupe miso à la mâche
- Soupe miso aux champignons shiitaké et aux carottes
- Soupe miso complète au porc
- Soupe miso au daikon
- Soupe miso au tofu frit et à la verdure
- Soupe aux légumes, shiitaké et udon
- Bol de riz au canard
- Gyoza
- Udon et boeuf au mirin

Froid et tiède 


- Carotte marinée
- Crêpes japonaise aux poireaux de Mme Follette
- Nouilles soba au cabillaud mariné
- Nouilles soba glacées
- Potimarron à la sauce de soja douce
- St Jacques au wasabi et épinards
- Bol de riz japonais au saumon cru
- Shiitaké mijotés au shôyu
- Salade de fèves
- Salade de cresson, sauce sésame


Des pâtes et du risotto

 

Si facciamo la pasta fresca : mettre de la farine partout 


- La recette de base des tagliatelles
- Fettucine au poulet et aux amandes
- Lasagne au ragoût de veau et aux cèpes
- Lasagne aux épinards et à la ricotta
- Lasagne à la napolitaine
- Pappardelle al ragù misto
- Raviolis au jambon rostello
- Raviolis à l'oseille et aux épinards, sauce citron-safran
- Tagliatelles au tourteau
- Gnocchis, sauce au saumon mi-cuit et à l'échalote grise
- Gnocchis aux épinards

Pâtes sèches, vite fait bien fait

- Farfalle affumicati con il broccoli romanesco (Farfalle à la scamorza, au speck et au chou romanesco)
- Farfalle au chou romanesco et au homard
- Farfalle aux côtes de bettes et à la scamorza
- Pâtes aux girolles
- Penne au chou romanesco et à la vodka
- Pâtes au pesto de roquette et à la saucisse
- Sauce bolognaise pour les pâtes
- Un bon petit gratin de pâtes

Risotti : passer une demie-heure debout devant la cuisinière 


- Risotto milanais au parmesan et au safran
- Risotto au potimarron avec des chips de jambon cru
- Risotto aux cèpes
- Risotto aux cèpes et aux langoustines
- Risotto aux courgettes et au pesto avec des chips de jambon
- Risotto acidulé à l'oseille, à la roquette et au chorizo


Y a pas que le saucisson dans la vie : des choses sucrées

Avant le digestif (pour le dessert)

- Clafoutis aux cerises
- Crème au caramel
- Crumble aux airelles et aux amandes
- Flans à la noix de coco
- Galette des rois à frangipane
- Une autre galette des rois, meilleure que l'autre
- Gratin de poires à la crème d'amandes
- Poires au sirop à la vanille
- Poires à la crème épicée
- Riz au lait de coco, mangue et sésame noir
- Salade d'oranges et de figues confites au vin rouge
- Salade d'oranges à la fleur d'oranger et gâteaux moelleux au chocolat
- Tartelette aux griottes et aux amandes
- Velouté de pêches au basilic (panna cotta)

N'importe quand : les petits gâteaux qui rendent Paupiette complètement fou


- Biscuits moelleux au café et aux noix
- Biscuits moelleux aux abricots et à la fleur d'oranger
- Biscuits moelleux aux dattes
- Boules de Linz à la confiture de mirabelles
- Cake aux fruits confits
- Cookies au chocolat et au chocolat
- Cookies aux pépites de chocolat
- Etoiles au citron
- Financiers
- Financiers roses aux cerises
- Madeleines au caramel
- Madeleines aux framboises
- Madeleines aux framboises et à la menthe
- Pain d'épices
- Palets aux raisins

A partager : des gâteaux qui se transportent bien

- Gateau au chocolat
- Gâteau invisible aux pommes avec un peu d'eau de vie
- Gâteau au yaourt pommes, amandes et pépites de chocolat
- Gâteau sans farine à la brousse et aux noix de pécan


Pour le petit déjeuner (et en silence)


- Brioches aux pralines
- Galettes de pommes de terre à l'aneth pour le brunch
- Muffins aux oeufs, bacon et cheddar
- Pains au lait au pépites de chocolat

Créer une frénésie - Pâtes et sauces

Comme je le sous-entendais l'autre jour, après avoir mangé des papardelle al ragù misto, en ce moment, il y a une frénésie de pâtes au Coyote-Motel. Des fraîches, des sèches, et même des spaghetti, alors que j'ai toujours eu des préjugés contre les spaghetti. Ce que j'aime, ce sont plutôt les farfalle ou les penne, et on peut (sans doute) en savoir beaucoup sur une personne en connaissant son plat de pâtes préféré.


Vous vous en doutez (quoique ?), la frénésie n'est pas venue toute seule. Paupiette, qui devait avoir envie de pâtes, m'a offert "Pâtes - La Cuillère d'Argent" pour Noël, entre autres chouettes cadeaux (vous ne saurez pas quoi), et comme je suis une personne opiniâtre ET que ce livre fait terriblement envie, j'ai eu envie d'essayer toutes les recettes. A part peut-être celles qui utilisent du gorgonzola (BERK), et on verra pour celles qui sont à la truffe. Nous verrons donc fleurir une petite sélection de recettes de pâtes, des photos de fabrication de pâtes fraîches, et des sauces de toutes les couleurs ici. Je coche, au crayon à papier, les recettes déjà faites dans la liste à la fin.

Le livre fera plaisir à ceux :

- qui se disent que les pâtes valent mieux qu'un triste plat à la sauce en bocal, un soir de pas le temps
- qui aiment cuisiner pour l'être aimé
- qui ont un laminoir à pâtes tout brillant, et se sont aperçus que la fabrication des tagliatelles n'est pas très longue
- qui aiment passer leur dimanche matin à faire des raviolis
- qui cherchent des idées, en trois ingrédients et dix minutes de préparation, pour un plat de pâtes vite fait bien fait
- qui ont une épicerie italienne proposant du bon parmesan pas loin
- qui aiment voir dans les livres de cuisine des photos réalistes : toutes les photos ressemblent à ce qui se passe quand on suit la recette, et c'est assez rare pour être noté
- qui aiment inviter des amis autour d'un super plat de pâtes pas très compliqué mais délicieux ("tu sais, ce n'est vraiment pas compliqué à faire, il suffit de prendre de bons produits")
- qui se sont toujours demandé quel genre de sauce va avec quel genre de pâtes

Pas la peine de (vous) l'offrir si :

- vous ne mangez pas de gluten
- vous n'avez aucune envie de manger des pâtes souvent
- vous ne voyez pas l'intérêt d'une recette avec seulement trois ingrédients
- vous n'avez pas l'intention de faire des pâtes fraîches : elle constituent une bonne moitié du livre
- vous aimez épater vos invités avec des plats ébouriffants et des saveurs exotiques
- une grand-mère italienne vous a déjà tout appris

Quelques recettes, déjà testées ou qui font super envie :

- Des spaghettis au mascarpone et au jambon
- Des tortellini au pesto, sauce calamars
- Des fettucine au poulet et aux amandes
- Des tagliatelle au citron
- Des spaghetti à la roquette et aux noix pour se réconcilier avec les spaghetti
- Des farfalle au prosciutto et au pesto
- Les pappardelle al ragù misto
- Les penne Norma, un plat à faire à l'être aimé (et ce n'est pas moi qui le dis, c'est quelque chose que tout le monde sait)
- et pas moins de 17 recettes de lasagnes

Cerise sur le gâteau (de pâtes) :

- Il y a deux marque-page en ruban dans le livre, pour savoir quelles sont les DEUX prochaines recettes.
- J'ai aussi la Cuillère d'Argent classique, et il y a relativement peu de doublons (relativement peu de recettes de pâtes dans l'original, en fait).

Cerise sur la cerise : j'ai refait la liste des recettes, proprement et tout, alors que c'était le méga-bordel depuis longtemps.

samedi 26 février 2011

Avoir envie - Etre intimidé - Manger des cacahuètes


Je suis une personne qui rabâche des lieux communs bien utiles et peu nombreux constamment. Pour l'instant, dans mon entourage, on n'en a pas marre, et ça me permet même d'y gagner quelques tablettes de chocolat, tagliatelles, verres de bière, et moment sympathiques. Il semblerait que les lieux communs soient aussi réconfortants qu'un plat à peine sucré, doux et épicé, dans une assiette creuse avec du riz. Parmi mes lieux communs préférés, il y a celui qui dit que la meilleure raison de faire quelque chose, c'est d'en avoir très envie. Ca marche pour les oraux de concours, les entretiens d'embauche, les choix de vacances, les changements de vie, et peut-être même pour le shopping. Un jour, peut-être, je publierai une liste des meilleurs lieux communs réconfortants.

Je n'ai plus eu très envie de faire parler le coyote pendant très longtemps, et en plus je ne savais plus quoi faire de ce blog. Je ne voulais pas me contenter de publier des recettes, sans quelque chose d'un peu personnel, mais je ne veux pas non plus déballer ma vie de coyote sur internet à des gens que je ne connais pas, ou, pire, des gens que je connais un peu.
Pour les photos, pas simple non plus : comme j'utilise grosso modo toujours la même vaisselle, on tournait en rond, quand Paupiette n'est pas là pour prendre les photos, c'est souvent raté, et souvent j'ai un peu honte parce que je ne fais pas énormément le ménage, et pas super bien, et ça pourrait se voir sur les photos.

Pour ne rien cacher, je suis quelques blogs que je trouve très bien écrits, avec de jolies photos et des plats toujours appétissants, qui m'intimident énormément, mais m'ont donné envie que le coyote se régale à nouveau (ce qui ne s'était jamais arrêté), et en parle aussi. Parallèlement, pas mal de gens avec qui je mange du chocolat et/ou des tagliatelles, ou bois des bières, ou passe des moments sympathiques, m'ont demandé si j'allais recommencer (pas tous, hein, n'exagérons rien), et ça avait l'air de pouvoir leur faire plaisir. On en est là, et on verra bien.

En attendant, mangeons un plat à peine sucré, doux et épicé, et parfaitement réconfortant pour toutes les occasions qui le méritent : du poulet satay, une recette parmi des milliers qui existent, avec des ingrédients plutôt faciles à trouver.

Pour trois, dont deux ogres :

- 300g de filet de poulet
- 2 cuillères à soupe de curcuma
- 2 cuillères à soupe de cumin moulu
- 1 cuillère à café de graines de coriandre
- 1 cuillère à café de graines de maniguette
- 2 tiges de citronnelle
- 1 carotte
- 1 oignon
- 1 petit poireau

La sauce

- 100g de beurre de cacahuètes
- 165 ml de lait de coco (une toute petite boîte)
- 165 ml d'eau (la boîte du lait de coco, donc)
- 1 cube de bouillon de poule
- 2 cuillères à soupe de sauce pimentée sucrée
- 3 cuillères à soupe de sauce soja

Préparation

- Couper le poulet en morceaux de la taille d'une bouchée.
- Couper la partie tendre des tiges de citronnelle en petites rondelles.
- Mélanger le poulet avec le curcuma, le cumin, la coriandre, la maniguette et la citronnelle, et laisser reposer au moins un quart d'heure.
- Pendant ce temps, couper la carotte en fines rondelles, les oignons en lamelles, et le poireau en rondelles.
- Mélanger tous les ingrédients de la sauce et faire chauffer à feu doux jusqu'à obtenir une sauce bien lisse.
- Faire chauffer un peu d'huile dans une grande sauteuse, et y faire revenir le poulet épicé jusqu'à ce qu'il soit doré.
- Ajouter les légumes et la sauce, bien remuer, et laisser mijoter à feu doux une vingtaine de minutes.

Des questions ?

- On a mangé ça avec du riz, mais je pense que ce serait très bon aussi avec des nouilles chinoises aux oeufs.
- La sauce pimentée sucrée, c'est ça : clic. Elle peut se remplacer par du piment en poudre ou en pâte, et deux sucres en morceaux.
- Le plat peut très bien se faire sans poulet, pour une version végétarienne. Dans ce cas, il faut faire revenir toutes les épices dans l'huile avant de rajouter les légumes.
- Oui, ça fait horriblement grossir. Lait de coco + beurre de cacahuètes, ça ne pardonne pas. Cela dit, rien ne vous oblige à manger du saucisson en entrée, une immense écuelle de plat, et un litre de glace au dessert.
- C'est quoi, les blogs de rêve absolu qui m'intimident ET font rêver ? Poppies in october, Beau à la louche, et La peau d'ourse (bien que je n'aime pas trop le nom, mais bon).

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