samedi 25 juillet 2009

Oishii desu, demo astui desu

Whoah, non ? C'est comme ça qu'on dit "c'est bon mais c'est chaud" en japonais. La grande classe. Je sais aussi commander une bière et inviter quelqu'un à dîner. Les choses essentielles de la vie, en quelque sorte. Bon, la vérité, c'est que le reste de la langue japonaise est quand même affreusement compliquée, avec une grammaire vraiment renversante.

Pour fêter ça, un sachet de nouilles japonaises, les plus basiques possibles, au sésame. Le sachet est très discret, pour un sachet japonais, il n'y a même pas de photo d'un magnifique bol de nouilles. En même temps, le sésame, ce n'est pas photogénique.


Dans le paquet, on trouve un bloc de nouilles et un petit sachet. J'ai oublié de prendre une photo, mais c'est exactement la même chose que les nouilles au curry, avec un bloc un peu plus petit. Pour la préparation, il faut immerger les nouilles 4 minutes dans de l'eau bouillante, puis ajouter le sachet au sésame, qui contient une sorte d'huile parfumée.

J'ai ajouté une carotte en lamelles, mais, exceptionnellement, pas d'oeuf. Je ne sais pas, oeuf-sésame, ça ne me passionnait pas. A la place, quelques cubes de tofu, pour les protéines.

Le verdict :

- C'est plutôt une soupe, il y a pas mal de bouillon.
- Les nouilles gonflent beaucoup. L'ensemble fait un repas tout à fait décent, à condition de manger quelques légumes à côté.
- Au goût, c'est vraiment très bon, quand on aime le sésame, et très simple. Pas d'arôme artificiel, le goût doit être obtenu tout simplement avec du bouillon en poudre et de l'huile de sésame.
- Finalement, cette sorte fait partie des nouilles que je rachèterai sûrement quand j'aurai fini les 12 travaux d'Hercule-san.

vendredi 24 juillet 2009

La récidive

J'ai acheté un dessert au rayon frais de mon supermarché asiatique préféré. Je me souviens pourtant bien de la lassitude et de l'écoeurement à la fin du test sur les desserts vietnamiens en pot. Mais l'appel du vert, du gluant et du bizarre était trop fort devant le rayon, et j'ai à nouveau craqué pour des perles de lotus.

Les perles de lotus sont vertes, roulées dans la noix de coco, et composées de lotus, riz gluant, baitoy, noix de coco et sésame (pas de sucre, étrange). Que du naturel, à part que je n'ai pas la moindre idée de ce qu'est le ou la baitoy (un produit avec des propriétés colorantes vertes ?). Bizarrement, Google n'est d'aucune aide. C'est la première fois que ça m'arrive.
Comme elles ressemblaient un peu à des perles de coco, je les ai fait cuire à la vapeur quelques minutes, et je les ai mangées chaudes.


Le verdict

- En fait, il s'agit d'une classique boule de riz gluant, farcie d'une bille de lotus. Je n'ai pas trouvé le sésame.
- C'est vert et gluant. Moi, je trouve ça super appétissant a priori, un dessert vert et gluant, mais je comprendrais que ce ne soit pas le cas de tout le monde.
- Le lotus a l'intérieur a un drôle de goût, un peu comme un légume. Je crois que je n'aime pas trop. C'est presque croquant sous la dent.
- Autour, une merveilleuse pâte de riz gluant, sucrée, avec de la noix de coco. C'est pour ça qu'on aime les perles de quelque chose. Non seulement c'est bon, mais en plus, c'est vert.
- Honnêtement, j'aurais préféré une perle verte farcie de quelque chose de meilleur, comme de la cacahuète ou des haricots rouges. Mais, rien que pour cette belle couleur, ça vaut le coup d'en acheter.

jeudi 23 juillet 2009

Pour ou contre les photos vues de dessus ?

J'ai déjà dit au moins dix fois que je ne prenais pas moi-même les photos de ce blog. Je fais quasiment exclusivement des photos moches, sans savoir pourquoi, même avec de jolis plats. En revanche, Paupiette fait de très belles photos. Enfin, c'est ce que je pense, et le premier goujat qui met un commentaire pour dire que les photos sont affreuses se verra bannir.

Cependant, on a un grand débat, avec Paupiette. Je n'aime pas trop les photos de plats vus de haut, à la verticale. Paupiette, en revanche, trouve que c'est classe, à condition de ne pas en abuser. Comme j'ai bien conscience de mon absence de talent photographique, j'ai décidé d'être sceptique, et de publier, une fois de temps en temps, une photo vue de haut. Ce serait bien de me dire ce que vous en pensez, si quelqu'un a un point de vue sur la question.

Pour tester les photos prises du dessus, je vous propose un classique américain, à peine modifié : une salade Caesar. Le principe, c'est de la romaine, et une sauce comparable à de la mayonnaise, avec du citron, des anchois, de l'ail, et de la sauce Worcestershire. Pas une sauce de femmelette, en quelque sorte. Le goût est assez puissant, et l'haleine après le repas aussi. En théorie, il y a aussi du Parmesan, mais je n'en ai pas mis. Dans la salade elle-même, je suppose qu'il y a des règles précises, des consignes, des ingrédients obligatoires et interdits. Mais malgré de longues recherches, je n'ai pas trouvé d'informations sur le sujet.


La salade pour deux contient :

- 1 romaine, effeuillée, les feuilles coupées en morceaux
- 1 tomate bien mûre, coupée en cubes
- 200g de haricots assortis (des beiges, des verts et des violets), cuits 10 minutes à la vapeur, puis coupés en tronçons
- 2 petits blancs de poulet, rôtis au four, puis effilochés en morceaux (pas trop petits quand même)
- De la sauce Caesar, servie à part

La sauce Caesar

Ingrédients

- 1 oeuf entier
- 6 filets d'anchois à l'huile d'olive
- 1 grosse cuillerée à soupe de moutarde
- 1 gousse d'ail
- 3 cuillerées à soupe de jus de citron
- 1 cuillerée à soupe de sauce Worcestershire
- Tabasco à volonté
- 12 cl d'huile

Préparation

- Piler les anchois dans un mortier pour obtenir une pâte.
- Ecraser la gousse d'ail.
- Réunir dans un bol tous les ingrédients sauf l'huile, et fouetter.
- Ajouter l'huile en filet pour faire une mayonnaise, en fouettant.
- Les plus paresseux et ceux qui sont à la recherche d'une efficacité à toute épreuve mettront le contenu du bol dans un blender, puis ajouteront l'huile en fin filet pendant que le blender tourne à fond. La mayonnaise est prête en 2 minutes.

mercredi 22 juillet 2009

Cette semaine,

on a eu les premières tomates. Et aussi pas mal d'autres légumes.


- 1 petit concombre
- 1 petite salade romaine
- 2 petites salades batavia
- 500g de courgettes
- 500g de pommes de terre
- 3 oignons
- 500g de tomates
- 200g de haricots verts

mardi 21 juillet 2009

Laïka, douce bestiole, et des nouilles au curry

Vous avez remarqué, je n'ai mis aucune recette qui utilisait les légumes du panier vert de la semaine. C'est parce que c'était tellement bon que je n'ai pas vraiment cuisiné : omelette aux courgettes, concombre en salade, ce genre de choses.
Parallèlement, j'ai appris que Laïka, la chienne de l'espace, était morte en vol. J'ai toujours cru qu'elle était revenue, et qu'elle était devenue une sorte d'héroïne spatiale canine. Il s'avère que non.
En fait, c'est vraiment trop horrible : Laïka avait une écuelle de nourriture empoisonnée dans la capsule spatiale, la mission Spoutnik 2 ne prévoyant aucune récupération de Laïka. Quoi qu'il arrive, la douce bestiole devait mourir dans l'espace. Finalement, elle est morte environ cinq à sept heures après le lancement, d'une défaillance dans le système de régulation de température et du stress, d'après l'excellent article de Wikipedia sur le sujet.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais ça m'a serré le coeur, cette affaire. Et pour se consoler, rien ne vaut un bon test de produit asiatique : des nouilles déshydratés japonaises, de marque demae, au curry. Dans le paquet, classiquement, un bloc de nouilles et un sachet de poudre de soupe.

Les instructions, traduites du japonais par l'importateur, parce que mes cours de japonais n'en sont pas encore à la préparation des soupes déshydratées, précisent qu'il faut faire bouillir un demi litre d'eau, faire cuire le bloc de nouilles 3 minutes dedans, puis ajouter la poudre de soupe. Bizarrement, aucun conseil de customisation comme dans les nouilles coréennes. J'ai mis un oignon nouveau émincé et un oeuf, l'oignon parce que c'est une valeur sûre avec le curry, et l'oeuf parce que j'adore ça.

Le verdict :

- On obtient un plat de nouilles, plutôt qu'une soupe. Elles ont absorbé quasiment toute l'eau, et il ne reste qu'une dizaine de cuillerées à soupe de bouillon.
- C'est au curry, et à rien d'autre. Du coup, ça fait un goût plutôt naturel, comme des nouilles préparées à la maison. D'un autre côté, ce n'est pas très intéressant, comme du curry en poudre.
- L'oignon est une bonne idée. Peut-être qu'un peu de verdure aurait été pas mal, quelques branches d'épinards, par exemple.
- L'oeuf, sans commentaire. C'est bon, ça fait une bonne surprise dans le bol.
- Il y a vraiment beaucoup de nouilles. Après le bol, et une salade de concombre, j'avais vraiment le ventre plein, et pourtant j'ai un bon appétit. Je vous dirai si c'est le cas des autres sortes de nouilles de cette marque, ou s'il y a un effet satiétogène du curry (possible aussi).

vendredi 17 juillet 2009

Cette semaine,

c'est semaine verte au Coyote-Motel.


On mange :

- Une salade feuille de chêne
- 3 oignons
- 500g de courgettes
- 500g de pommes de terre
- 500g de bettes-épinards
- 300g de haricots verts, blancs et violets
- 1 concombre
- 1 bouquet de basilic

Les bettes-épinards, c'est un peu comme des épinards avec des grosses côtes vertes. Pour les manger, une idée facile : lavées, coupées en petits morceaux, cuites 5 minutes dans une casserole, et une grosse cuillerée de mascarpone à la fin.
Pour le reste, je ne sais pas encore.

mardi 14 juillet 2009

L'incroyable sushi au canard laqué

Aujourd'hui, un plat super compliqué qui utilise du concombre. C'est long, difficile, et plein d'ingrédients pas évidents à trouver. Le plat super élitiste, en quelque sorte. Mais qu'est ce que c'était bon... Pour les pires flemmards, vous pouvez toujours essayer de filer la recette à quelqu'un, et de vous faire inviter, ou alors, exclusivement pour les gens que je connais déjà en vrai, de vous faire inviter au Coyote-Motel.

L'idée, c'est une base de sushi, combinée à un canard laqué, servi dans des galettes de riz comme un vrai canard laqué, avec un peu de concombre pour le croquant.


Ingrédients pour 2

Pour le riz sushi
- 100g de riz japonais
- 5cl de vinaigre de riz
- 1 cuillerée à café de sucre
- 15 cl d'eau

Pour le canard laqué
- 200g de magret de canard
- 6cl de mirin
- 6cl de shôyu
- 30g de sucre
- 1 demi oignon

Pour le montage
- 1 demi petit concombre
- 16 feuilles de riz en quart de cercles (les plus petites)

Préparation

- Mélanger le mirin, le shôyu, le sucre, et l'oignon coupé en lamelles dans une petite casserole, et faire mijoter 20 minutes en remuant de temps en temps. On obtient une sauce un peu visqueuse.
- Faire mariner le magret de canard dans cette sauce pendant 3 à 4 heures.
- Préparer un récipient plein d'eau glacée.
- Egoutter le magret de canard, filtrer la marinade, et réserver dans une petite casserole.
- Faire cuire le magret de canard égoutté, côté peau en premier, à feu moyen, pendant 3 minutes de chaque côté.
- Plonger immédiatement le magret de canard dans l'eau glacée, le sortir de l'eau, et le réserver à température ambiante.
- Préparer le riz sushi, comme d'habitude, c'est à dire comme expliqué ici, et le laisser refroidir à température ambiante.
- Couper le concombre en julienne (des bâtonnets de la taille d'une allumette).
- Trancher le magret en tranches fines de 2 à 3 mm.
- Préparer sur une planche de petites portions cylindriques de riz, de la même taille que les tranches de canard.
- Recouvrir chaque portion de riz d'une tranche de canard, et poser contre le riz quelques bâtonnets de concombre.
- Quand tout le riz est préparé de cette manière, remplir un récipient creux d'eau tiède.
- Faire tremper une feuille de riz quelques secondes dans l'eau tiède pour la ramollir. La sortir de l'eau, la poser sur une assiette, et déposer dessus, au milieu, une portion de riz, canard et concombre. Rouler le tout comme un nem, et réserver sur une planche en plastique ou sur une assiette (pas de bois, sinon ça colle).
- Répéter l'opération avec le reste.
- Avant de servir, faire réduire la marinade à feu doux jusqu'à obtenir une consistance sirupeuse, puis répartir cette sauce dans deux coupelles.
- Servir les rouleaux de sushi coupés en deux avec la sauce.

Des questions ?

- Eh oui, c'est un sushi, alors qu'il n'y a pas de poisson cru, et même pas de poisson du tout. Ce qui fait le sushi, c'est le riz vinaigré et sucré. Cela dit, celui-ci est quand même assez original.
- Malheureusement pour les anti-concombristes, le concombre est absolument nécessaire pour donner du croquant à l'ensemble.
- Par contre, de la coriandre ou du basilic asiatique, ce serait beaucoup trop agressif. Je réfléchis cependant à un plat du même genre qui pourrait en utiliser.
- Là, je trouve que ce plat n'est pas encore parfait. Je n'exclus pas une nouvelle version améliorée prochainement.
- Pour les gens qui se demandent comment préparer un magret de canard, je vous conseille le très beau blog Le sot l'y laisse, qui vous donne tous les conseils techniques imaginables.

lundi 13 juillet 2009

Okonomiya-quoi ?

L'autre jour, j'ai présenté mon panier hebdomadaire, en précisant "avec le chou, je ferai des okonomiyaki". Super, hein, et puis précis. En lisant ça, le brave lecteur se sent aidé pour préparer son chou, s'il en a un, et est heureux de récupérer une bonne recette facile pour les soirs de flemme.

Enfin, il aurait pu. Dit comme ça, je me rends bien compte que c'est un peu hermétique. Okonomiyaki, c'est le nom qu'on donne à une sorte de grosse crêpe japonaise à base de chou et de farine, qu'on peut garnir de viande de porc, crevettes, ou même pétoncles, ou les trois en même temps. On la mange recouverte de sauce spécifique, et éventuellement moutarde et mayonnaise. Ou pas, si ça paraît hardos. C'est mon plat préféré à base de chou (je ne compte pas la choucroute, parce que c'est quand même très différent).

A l'origine, c'est un plat de pauvre et de pénurie, qui est né après la seconde guerre mondiale : l'idée, c'est de remplacer le riz, devenu rare, par de la farine, et de rendre le plat consistant avec du chou, facile à trouver. Le résultat est d'une exquise simplicité, et plutôt nourrissant. Le rêve absolu. Je crois que c'est grâce à l'algue et au kezuri-bushi : essayez vraiment d'en trouver, pour que ce soit délicieux.


Ingrédients pour 2

- 300 g de chou blanc
- 300 g de farine de blé ou de riz, ou mélange des deux
- 2 petits oeufs
- 4 tiges de ciboule
- Sauce japonaise pour okonomiyaki, ou sauce Bull Dog pour tonkatsu, ou éventuellement sauce Worcestershire
- 1 petite côte de porc (et éventuellement, en plus, 80 g de crevettes roses crues et 50 g de pétoncles)
- Copeaux de bonite séchée (kezuri-bushi)
- Yaki nori en copeaux
- Moutarde forte et mayonnaise, éventuellement (moi je trouve que c'est trop hard core, mais pourquoi pas)

Préparation

- Emincer très finement le chou.
- Hacher la ciboule.
- Couper la viande de porc en lamelles très fines.
- Mélanger la farine et 15 cl d'eau, puis les oeufs, et battre le tout. Saler.
- Ajouter les ciboules et un tiers du chou, bien mélanger.
- Ajouter ensuite petit à petit le reste du chou. On obtient une pâte assez épaisse.
- Faire chauffer un peu d'huile dans une poêle antiadhésive. Déposer la moitié de la pâte, pour former une crêpe de 2,5 cm d'épaisseur environ.
- Parsemer la crêpe de la moitié de la viande de porc, et éventuellement des crevettes et pétoncles, et presser doucement cette garniture dans la crêpe.
- Faire cuire à feu moyen.
- Quand le bord de la crêpe est cuit, et le centre à peu près sec, retourner la crêpe et l'étaler pour réduire son épaisseur de moitié. C'est la partie un peu difficile de la recette.
- Vérifier la cuisson de la crêpe au bout de 2 à 3 minutes, et laisser éventuellement cuire encore deux minutes.
- Alors que la crêpe est toujours dans la poêle, répartir les sauces dessus, et parsemer de kezuri-bushi, d'algue grillée et de gingembre râpé.

dimanche 12 juillet 2009

Ceci n'est pas un pad thaï

Cependant, c'est un bon plat de nouilles sautées d'inspiration thaïlandaise. La sauce est à peu près celle que j'ai apprise au cours de cuisine thaïlandaise, mais il me manquait pas mal de produits, comme le kui chy ou la fleur de bananier, et j'ai oublié la sauce d'huître. Tout ça pour dire que si vous avez chez vous (ou dans un magasin pas loin) ce qu'il y a sur la photo (les oignons nouveaux sont cachés derrière), vous pouvez vous lancer dans de très bonnes nouilles sautées, mais qu'elles ne seront pas aussi classiques et authentiques que, par exemple, le curry vert de l'autre jour.


Ingrédients pour 2

- 110g de nouilles de riz sèches
- 200g de pousses de haricots mungo (ce qu'on appelle parfois "pousses de soja")
- 2 oignons nouveaux
- 1 bloc de tofu ferme
- 2 oeufs
- 2 cuillerées à soupe de concentré de tamarin liquide
- 2 cuillerées à soupe de sauce de poisson thaïlandaise
- De la pâte de piment rouge, ou du piment rouge en poudre
- 1 cuillerée à soupe de jus de citron
- 6 tiges de ciboule asiatique

Préparation

- Faire tremper les nouilles une demie heure dans de l'eau bouillante.
- Couper le tofu en lamelles.
- Couper la ciboule en tronçons.
- Couper les oignons nouveaux en lamelles.
- Dans un petit bol, mélanger les sauces et le jus de citron.
- Faire frire le tofu dans une poêle anti-adhésive, jusqu'à ce qu'il devienne bien doré.
- Egoutter les nouilles, et les mélanger avec les sauces.
- Faire revenir les oignons dans de l'huile dans une grande sauteuse ou dans un wok. Ajouter les nouilles, et faire sauter le tout pendant quelques minutes.
- Les pâtes doivent être cuites, et prêtes à être mangées (pas trop dures). Ajouter le tofu frit et la ciboule, et faire sauter à nouveau.
- Pousser les nouilles sur le côté de la sauteuse, et casser les oeufs. Continuer à mélanger pour que les oeufs soient à peu près cuits.
- Ajouter enfin les pousses de haricots, bien remuer une dernière fois, et servir immédiatement.

Des questions ?

- Les pousses de haricots mungo, ça ne se conserve vraiment pas. Si vous ne mangez pas tout le paquet d'un coup, il faut en faire quelque chose le lendemain ou le jeter directement.
- Les pousses de haricots mungo en conserve ou en bocal, c'est vraiment moins bon, même pas bon du tout, parce qu'elles perdent tout leur croquant.
- Les nouilles de riz existent en différentes largeurs. Celles que j'ai pris ressemblent à peu près à des tagliatelles. On peut aussi prendre des nouilles fraîches, mais elles se préparent différemment. Si j'ai le temps un jour, j'essaye et je fais un comparatif.
- On peut prendre de la vraie pâte de tamarin, au lieu du concentré de tamarin tout prêt en pot. Il faut alors le faire tremper un bon quart d'heure dans de l'eau bouillante, puis l'écraser dans une passoire : on ne garde alors que le jus, et on jette la pâte.
- Le mélange sauce de poisson - tamarin - jus de citron est un mélange assez basique des nouilles sautées, qui se réutilise à volonté. On peut ajouter de la sauce d'huître, ce sera encore meilleur.
- On peut ajouter de la viande ou des crevettes, mais je pense que je détaillerai un peu mieux dans une autre recette.

samedi 11 juillet 2009

Cette semaine,

au Coyote-Motel, on est en train de manger tout ça :


- 500g de pommes de terre
- 500g de courgettes
- Un demi chou
- Un demi concombre
- Une salade
- 300g de cerises
- 3 petits oignons

Avec les courgettes, j'ai fait de la pizza blanche : de la pâte à pizza au thym et à l'origan, étalée bien fine, de la mozzarella, des tranches de courgettes. Pour le chou, je pensais à des okonomiyakis... On verra !

vendredi 10 juillet 2009

Les plats froids mais hot de l'été, part 2 : hommage à Michael Jackson

Il fait chaud, on transpire et on n'a pas très faim. Les circonstances idéal pour essayer les plats froids mais hot de l'été, et se décider pour le sondage juste là sur la gauche. Comme il faut chaud et que je transpire, je n'ai pas le courage d'écrire un long baratin de présentation des aubergines au yaourt et au curry. C'est une salade froide, d'une consistance un peu comme une purée. On peut la manger toute seule, ou avec du riz basmati froid ou chaud, ou avec des pommes de terres cuites à l'eau ou rôties au four, froides ou chaudes.Et quand il fait moins chaud que prévu, on peut même manger les aubergines chaudes.

Ce plat est aussi une occasion rêvée de participer à l'hilarant hommage rendu par kibou à Michael Jackson : En hommage à Michael Jackson, on mange un plat qui ne ressemble à rien.
Voilà une photo qui ne fait vraiment pas envie, mais télévisée et médiatique, des merveilleuses aubergines au yaourt et au curry.


Ingrédients pour deux

- Une très grosse aubergine ou deux moyennes
- Une boîte de tomates concassées
- 1 gousse d'ail
- 2 cuillerées à soupe de garam massala (ou du curry en poudre)
- 1 yaourt brassé

Préparation

- Peler l'aubergine, et la couper en cubes.
- Ecraser la gousse d'ail.
- Faire chauffer une cuillerée à soupe d'huile d'olive dans une grande sauteuse. Ajouter le garam massala, et faire revenir jusqu'à ce qu'une bonne odeur d'épices se dégage.
- Ajouter ensuite l'ail, puis, deux minutes plus tard, l'aubergine et les tomates.
- Laisser mijoter 40 minutes à feu doux. On doit obtenir une consistance proche de la purée. Si nécessaire, ajouter un peu d'eau pour éviter que le mélange n'attache.
- Laisser refroidir, incorporer le yaourt et bien mélanger.
- Réserver au frais plusieurs heures avant de manger le plat bien froid.

jeudi 2 juillet 2009

Chouraver un chou-rave

J'ai récupéré cette semaine dans mon panier un mystérieux chou-rave. Pourquoi chou, pourquoi rave, seul Wikipedia le sait. En gros, le légume est de la famille des choux, mais avec un coeur comestible et démesurément gros, peu de feuilles, et des tiges. Il y a même une variété qui s'appelle le superschmelz (les Allemands aiment bien le chourave).

Moi, ce qui m'aurait plu, ça aurait été de savoir s'il y avait un lien avec le verbe "chouraver". Le dictionnaire de la zone me dit que non, le verbe viendrait du romani, c'est à dire la langue des gitans.

Le plus important, que faire avec un chou-rave ? Le producteur m'a dit de le manger cru, râpé, en salade. D'accord. Je l'ai mangé avec de la salade verte et, en guise de sauce, du pesto au basilic et aux pistaches, et un peu de vinaigre balsamique blanc.

Ingrédients

- 50g de pistaches non salées
- 1 bouquet de basilic (environ 16 grandes feuilles)
- 1 pincée de sel
- 3 cuillerées à soupe d'huile d'olive

Préparation

- Faire griller à sec les pistaches dans une petite poêle, sur feu moyen, pendant 5 à 8 minutes. Attention à ne pas les laisser brûler.
- Concasser les pistaches au robot jusqu'à obtenir des grains de la taille du boulgour.
- Ajouter ensuite dans le bol du robot les feuilles de basilic et une pincée de sel.
- Finir en ajoutant l'huile d'olive, pour obtenir une consistance de pesto.

mercredi 1 juillet 2009

Une bonne petite salade de pommes de terre

Parmi les merveilles que j'ai trouvées dans mon panier hebdomadaire la semaine dernière, il y avait des petites pommes de terre nouvelles, avec une peau toute fine qu'on n'a même pas besoin d'enlever. Autant vous dire que j'ai eu au moins une douzaine de bonnes idées pour les manger. Comme je n'allais pas refaire la délicieuse salade de pommes de terre rôties au saumon fumé et à la crème d'avocat, j'ai pensé à quelque chose de radicalement différent, avec du lard. J'adore le lard, les plus fidèles lecteurs s'en seront rendu compte. J'adore les salades de pommes de terre, mais je n'en parle pas souvent, bizarrement. Tout est donc réuni pour une soirée légendaire (How I met your mother, c'est trop bien).



La salade pour deux contient :

- La moitié d'une salade feuille de chêne rouge
- 2 oignons nouveaux, avec la tige, émincés
- 400g de pommes de terre nouvelles rôties (c'est expliqué plus bas)
- 180g de fines tranches de poitrine fumée, grillées au four (200°C) jusqu'à ce qu'elles soient très croustillantes (juste avant qu'elles ne brûlent)

La sauce contient :

- 10cl de crème liquide
- 1 cuillerée à soupe de mayonnaise allégée
- Un grand cornichon Malossol, coupé en fines tranches
- 2 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique blanc
- 1 cuillerée à soupe d'aneth

Pour rôtir les pommes de terre :

- D'abord, on les lave, en les frottant doucement avec une petite brosse ou une éponge qui gratte.
- On coupe en deux les plus grosses pommes de terre, pour qu'elles aient toutes à peu près la même taille.
- Ensuite, on verse une cuillerée à soupe d'huile d'olive dans un plat creux, et on y met les pommes de terre.
- On saupoudre le tout d'une bonne quantité de paprika piquant, et on remue bien le plat. Normalement, chaque pomme de terre sera recouverte d'une très fine couche d'huile d'olive.
- On met le tout au four, à 180°, pendant un quart d'heure, en remuant le contenu du plat à la moitié de la cuisson.
- Puis on laisse tiédir un peu avant de mélanger aux autres ingrédients de la salade.

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