mardi 30 juin 2009

Cette semaine,

Cette semaine, au Coyote Motel, on va manger tout ça :


C'est toujours un panier bio à 7,50 euros de l'AMAP.

Le panier contient :

- 500g de pommes de terre
- 500g de courgettes
- Un petit bouquet de basilic
- Un demi concombre
- Un demi chou-rave
- Une petite salade
- 75g de petites cerises noires
- 120g de bigarreaux (à manger tels quels)
- 300g de cerises rouges un peu acides

J'ai prévu de faire un clafoutis avec les cerises rouges (une variété un peu acide, donc à cuire), pour les cerises noires, un peu acides aussi, on verra. Pour le chou-rave, il y aura un post spécial.

Avec les courgettes et du basilic, on peut faire :
- Une super soupe froide à la mozzarella et aux pignons
- Un bon mouttabal au basilic
- Carrément une pizza
- Un incroyable risotto avec du pesto et du jambon cru

Vive le chili, à bas la viande

Voici un plat qui devrait bien plaire à Hache, et à tous ceux qui se préoccupent de leur alimentation et de leur santé. Bizarrement, le chili est souvent considéré comme un plat lourd, dans la catégorie "qui fait grossir", alors que c'est plutôt le contraire, si on s'applique un peu.

La première question à se poser, c'est la viande. J'ai goûté pas mal de chili con carne, de chilis et de ragoûts de haricots rouges ou noirs, et j'en suis toujours arrivée à la même conclusion : la viande de boeuf dedans ne sert absolument à rien. D'un point de vue diététique, il y a déjà des protéines dans les haricots, et d'un point de vue gustatif, le plat est déjà très parfumé. L'autre avantage, c'est que sans viande, on fait plaisir aux végétariens et aux écolos (on ne le dira jamais assez, mais manger de la viande tous les jours pose problème...).

Petit inconvénient, les haricots doivent tremper une nuit, et le plat doit mijoter un bon moment (pas plus longtemps qu'un pot au feu, cependant).


Ingrédients pour deux

- 100g de haricots rouges secs
- 1 boîte de tomates concassées
- Un petit verre de vin rouge
- Une gousse d'ail
- Un gros oignon
- Une grosse cuillerée à soupe d'origan
- 3 branches de thym
- Sauce mexicaine au piment (plutôt une sorte sans vinaigre, c'est à dire pas du Tabasco)

Préparation

- La veille, faire tremper les haricots en changeant l'eau toutes les 4 heures.
- Le jour même, égoutter les haricots.
- Peler l'oignon et l'émincer.
- Peler et écraser l'ail.
- Réunir tous les ingrédients dans une grande sauteuse, et recouvrir largement d'eau. Ne pas saler.
- Faire mijoter très longtemps à feu doux, en rajoutant de l'eau de temps en temps si nécessaire.
- La cuisson prend environ une heure et demie. A la fin, les haricots doivent être fondants.
- Saler juste avant de servir (le sel fait durcir les haricots, c'est pourquoi on ne les met pas au début).
- Servir avec du riz rouge complet.

jeudi 25 juin 2009

Le plat de la réconciliation

Comme je le racontais hier, j'ai eu des bettes dans mon panier de légumes. Pendant longtemps, j'ai associé les bettes à un gratin dégueulasse, et je n'en ai pas mangé. J'avais d'ailleurs le même problème avec les choux de Bruxelles, associés à de la viande mal cuite, et les endives au jambon, amères dans un plat plein de flotte.
Depuis, j'ai tout regoûté, et je me suis aperçue, soit que j'avais tort, soit que j'ai mangé ces plats pas très bien préparés, dans des cantines. En fait, tous ces légumes sont bons. Paupiette est resté à ses anciens préjugés, par contre.

Le bon petit plat aux bettes de cette semaine utilise les côtes et les feuilles, tout simplement parce que je n'avais pas assez de chaque pour faire deux plats séparés. Il utilise aussi un autre aliment à préjugés, encore que je l'ai toujours aimé : l'anchois. Et pas grand chose d'autre. Donc, potentiellement, un plat qui attire des hurlements : "aaaaah, des côtes de bettes avec des anchois, c'est immonde, je vais chercher un kebab", mais aussi potentiellement une réconciliation avec deux aliments pas évidents. La recette est pour une personne, un soir solitaire, mais je vous encourage à tenter pour un peu plus de monde à table.

(recette pour une personne, pas de photo, elle était trop moche, ce n'est pas moi qui prends les photos ici)

Ingrédients

- 375 g de bettes (ça paraît précis, mais c'était la ration prévue dans le panier)
- Une gousse d'ail
- 1 oignon nouveau avec sa tige
- 8 filets d'anchois à l'huile (ou plus, c'est si bon...)
- 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive

Préparation

- Laver les bettes, et séparer les côtes des feuilles.
- Couper les côtes en tout petits morceaux, et les faire cuire dix minutes à la vapeur.
- Ciseler les feuilles des bettes et émincer l'oignon.
- Ecraser l'ail et les anchois dans un mortier, pour obtenir une pâte.
- Faire revenir la pâte aux anchois et à l'ail dans une sauteuse à feu assez vif. Normalement, l'huile des anchois devrait suffire à empêcher que ça ne brûle.
- Au bout de cinq minutes, ajouter les côtes de bette cuites, les feuilles ciselées et les oignons, et un peu d'eau, et baisser le feu. Laisser cuire trois à quatre minutes, puis servir.
- Au moment de servir, verser un filet d'huile d'olive sur le plat.
- On peut rajouter du parmesan dessus, mais je n'en avais pas.

Avec d'autres bettes :

- Un super plat de pâtes à la scamorza fumée
- Des chaussons libanais
- Ou un bon vieux gratin à la béchamel, avec une tonne de muscade ?

mercredi 24 juin 2009

Cette semaine,

Cette semaine, au Coyote Motel, on va manger tout ça.

C'est un demi-panier d'AMAP, pour ceux qui se posaient la question. Le tout est bio et coûte 7,50 euros, pour ceux qui n'osent pas demander. Je vous tiens au courant de ce que je fais d'intéressant avec tout ça (les grosses cerises, c'est facile, je les mange telles quelles).

Plus précisément, il y a :

- 400 g de petites pommes de terre
- 500 g de courgettes
- 4 oignons blancs
- Une demie salade, feuille de chêne rouge
- Une petite botte de thym
- 2 navets
- 375 g de bettes
- 125 g de cerises
- 300 g de cerises acidulées

mardi 23 juin 2009

Apprivoiser le piment et le curry vert

L'autre jour, pendant que je buvais de la bière dans un bar coolos, des gens se sont (un peu) moqués de moi, en disant qu'au Coyote Motel, on ne mange que de la soupe au miso. Alors, d'un côté, c'est vrai qu'on en mange beaucoup. D'un autre côté, c'est quand même exagéré, surtout que j'ai commencé une petite série de cours de cuisine thaïlandaise, où la soupe miso est totalement absente, et où on apprivoise le piment.

Le bar était coolos parce qu'il s'appelle Les pierres qui roulent, qu'on y passe beaucoup de Rolling Stones, et que le patron a un incroyable look de sosie de Keith Richards, période She was hot (ça nous amène au début des années 1980, pour ceux qui se posent la question). On peut penser que ça craint un peu, mais moi j'aime bien.

Parlons maintenant de cuisine thaïlandaise : on commence aujourd'hui avec du porc au curry vert. Les plus anciens lecteurs se souviennent peut-être que j'avais fait des expériences avec de la pâte de curry vert, et que c'était affreusement piquant, limite immangeable. Mes nouvelles connaissances nous enseignent que c'est parce que j'avais fait n'importe quoi : aujourd'hui le plat était épicé et parfumé, mais pas piquant hard core. Reprenons au début : un plat de porc au curry vert contient ceci :
Ingrédients pour deux

- Une grande côte de porc dans l'échine (200g)
- 6 petites aubergines blanches thaïlandaises
- Une grosse cuillerée à café de pâte de curry vert
- Une cuillerée à soupe d'huile
- Une toute petite boîte de lait de coco (165 ml)
- La même quantité d'eau
- Une botte de basilic thaï
- 7 feuilles de citronnier kaffir
- Une cuillerée à café de sucre en poudre
- Une cuillerée à café de sauce de poisson thaïlandaise.

Préparation

- Laver les aubergines, ôter la queue, et les couper en quatre quartiers.
- Dégraisser la côte de porc, ôter les os, et couper la viande en petits morceaux.
- Oter la nervure des feuilles de citronnier, et ciseler les feuilles.
- Ciseler les feuilles de basilic.
- Faire chauffer l'huile dans une grande sauteuse, et y faire revenir la pâte de curry pendant quelques instants.
- Ajouter ensuite la viande et la moitié du lait de coco, et bien remuer.
- Ajouter ensuite le reste du lait de coco, puis l'eau, et laisser mijoter cinq minutes.
- Au bout de cinq minutes, ajouter les aubergines, le sucre et la sauce de poisson, et saler.
- Laisser mijoter environ un quart d'heure, jusqu'à ce que les aubergines soient cuites.
- Ca se mange avec du riz blanc.

Des questions ?

- On trouve facilement tous les ingrédients dans les épiceries asiatiques.
- L'aubergine thaïe est blanche, toute petite, en forme de boule. Elle a une texture qui ressemble à nos aubergines, mais le goût est très différent.
- Le basilic thaï n'a pas grand chose à voir avec le nôtre non plus.
- Les feuilles de citronnier kaffir se trouvent séchées ou congelées. La version congelée est plus savoureuse. On les ajoute à la fin pour ne pas qu'elles perdent leur couleur verte.
- On peut faire la pâte de curry soi-même, mais c'est très compliqué, cela revient assez cher, et il faut en faire une grande quantité. A réserver aux fans de cuisine thaïlandaise. D'ailleurs, je ne sais pas comment on fait. Pour ceux qui aiment quand ça pique, il est possible de mettre plus de pâte de curry dans la recette.
- La recette marche aussi avec du poulet, dans ce cas on fait exactement pareil, ou avec des crevettes ou du poisson. Dans ces deux cas, on les ajoute tout à la fin, parce qu'ils cuisent très vite.

Bande annonce : j'ai déjà appris les nems thaïlandais, le porc au curry panang, et la salade de boeuf à la citronnelle.



dimanche 21 juin 2009

Les plats froids mais hot de l'été, part 1

Les lecteurs aux yeux de lynx auront remarqué un nouveau sondage sur la gauche. Certains sont peut-être déjà en train de faire des pronostics pour savoir qui gagnera. Quelques uns ont déjà voté. C'est beau, cet exercice démocratique. L'idée, c'est de voter pour le plat froid qui nous fera regretter l'été lorsque l'automne sera enfin là. (J'adore l'automne).

Moi, je ne vote pas, pour des raisons évidentes : comme j'ai choisi les plats que je mettais dans le sondage, je les trouve tous bons, et à même de nous faire patienter jusqu'à la saison du potimarron, de la saucisse de Morteau, et des poires. (J'adore vraiment l'automne).

Par contre, bien que ne votant pas, je dois d'une part permettre à Paupiette d'exprimer son suffrage en goûtant les six candidats, et d'autre part permettre à d'éventuels testeurs qui veulent voter en leur âme et conscience d'essayer les plats chez eux. Tout ça pour introduire la recette du hoummous de fèves fraîches.

Ingrédients

- Des fèves fraîches (ah, on s'en serait douté, vu le nom), un grand bol sorties de leurs cosses
- Du tahin (ça aussi, on aurait pu s'en douter, vu le nom), une cuillerée à soupe
- 2 cuillerées à soupe de jus de citron
- 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive
- 1 cuillerée à café de graines à roussir rapidement grillées à la poêle

Préparation

- Faire cuire les fèves cinq minutes à la vapeur.
- Rafraîchir les fèves sous de l'eau bien froide, puis les peler.
- Mixer les fèves avec le tahin, une pincée de sel, les graines à roussir poêlées et le jus de citron.
- On doit obtenir une pâte qui a la consistance du hoummous. Eventuellement, rajouter un peu d'eau, petit à petit (si c'est trop liquide, c'est foutu, donc attention).
- Ajouter l'huile d'olive à la fin.

Des questions ?

- On mange ce hoummous avec du pain de seigle grillé, ou dans une assiette avec des poivrons rôtis et une salade de tomates, ou à l'apéro. Tout est possible.
- Les graines à roussir, c'est un mélange antillais qu'on m'a très gentiment ramené de Martinique. Il faut le faire griller un peu avant de l'utiliser, et il contient du cumin, du fenugrec et des graines de moutarde. On peut le remplacer par du cumin en graines ou éventuellement en poudre.
- Le tahin, c'est de la crème de sésame. On le trouve dans les épiceries libanaises. Pour finir le pot, pourquoi pas du hoummous aux pois chiches, ou un mouttabal de courgettes, ou du caviar d'aubergines ?
- Le verdict : c'est vert, c'est joli, et vraiment savoureux. J'ai adoré. Paupiette a trouvé que le hoummous classique aux pois chiches était tellement inégalable que celui-ci ne pouvait pas être meilleur (du bon hoummous, hein, parce qu'on en a tous déjà mangé du dégueulasse).

mardi 16 juin 2009

Pizza Get out of my cloud

Ce qui serait complètement fou, ce serait de proposer ici autant de pizzas différentes que de chansons des Rolling Stones que j'aime. Le souci, c'est de ne pas non plus se mettre à faire n'importe quoi. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais chaque région et chaque pays a ses garnitures extravagantes et/ou complètement bizarres sur les pizzas, comme de l'andouillette, des frites, de l'ananas, ou de la viande de kebab. J'ai vraiment déjà vu tout ça, et la pizza aux frites, c'était à Rome dans un quartier NON touristique. Ouille, hein.

Tout ça pour dire qu'aujourd'hui, une nouvelle chanson, une nouvelle pizza simple et pas très extravagante, sur une base de pizza blanche (pas de sauce tomate). J'ai pesé les ingrédients de la pâte, et pour deux, il faut à peu près 250g de farine, le quart d'un cube de levure, une pincée de sel, 5 cl d'huile d'olive et entre 15 et 20cl d'eau. Le crochet pétrisseur du robot s'occupe de tout, pendant dix minutes, puis la pâte repose une heure. Cela permet de faire deux grandes pizzas à pâte très fine, qui vont bien chacune pour une personne.



Sur la pizza :

- De la mozzarella déchirée en morceaux
- Du jambon cru déchiré en morceaux
- Des tomates séchées à l'huile d'olive
- De la roquette avec un peu de vinaigre balsamique

Pour que ce soit bon, il faut d'abord faire cuire la pâte parsemée d'un peu d'origan, ce qui prend un peu moins de dix minutes. Ensuite, on répartir la mozzarella, le jambon cru et les tomates, et on remet au four trois à cinq minutes. Et pour finir, on met la roquette sur la pizza juste avant de servir.

Rolling Stones + pizza

- Pizza Let's spend the night together
- Pizza No Expectations
- Pizza snob Paint it Black
- Pizza Ruby Tuesday aux aubergines et à la scamorza fumée

lundi 15 juin 2009

Courgette, oseille et monotonie

Bizarrement, cette année, je suis à fond sur les courgettes. C'est inédit, avant je les trouvais même un peu nulles. Je pense que tout a commencé le jour où j'ai découvert cette perfection gustative qu'est l'association courgette-oseille. Je cherche la meilleure manière de la sublimer, et je vous fais signe (il y a plein de possibilités, mon imagination déborde).

Aujourd'hui, les courgettes sont rondes et farcies, et le plat pourra même plaire aux végétariens. Que demander de plus ? Eventuellement, je pense qu'on pourrait remplacer l'oseille par de la menthe, et que le résultat serait pas mal.

Ingrédients pour une personne

- 3 petites courgettes rondes
- 1 demie botte d'oseille
- 1 oeuf
- 1 grosse cuillerée à soupe de ricotta
- Une pincée de paprika piquant

Préparation
- Laver les courgettes.
- Couper le chapeau des courgettes, et les creuser avec une petite cuillère. Il doit rester environ 3 millimètres de chair et peau.
- Saler l'intérieur des courgettes, et les retourner. Laisser dégorger une quinzaine de minutes.
- Couper la chair des courgettes en petits morceaux et hacher l'oseille.
- Faire cuire à feu moyen la chair de courgettes et l'oseille hachée en remuant de temps en temps jusqu'à ce que l'eau de végétation soit évaporée.
- Mélanger aux légumes l'oeuf légèrement battu et la ricotta.
- Répartir ce mélange dans les courgettes, et enfourner 20 minutes environ à four moyen.

D'autres bonnes choses pour se réconcilier avec les courgettes

- Des beignets pour l'apéro
- Une tarte courgette-bacon
- Une soupe froide avec de la mozzarella et des pignons
- De la polenta
- Une pizza
- Une tarte à la brousse et au jambon cru
- Du risotto au pesto avec une chips de jambon cru
- Un mouttabal au basilic

dimanche 14 juin 2009

Une solution au drame de l'été

Tout comme le monde, l'été se divise en deux catégories : ce qui fait plaisir, et ce qui pose problème.
Parmi ce qui fait plaisir, on trouve, en vrac, les cerises, faire du roller le matin avant qu'il ne fasse trop chaud, certains légumes comme le concombre, les apéros en terrasse. Dans la catégorie problèmes, les guêpes autour des cerises, faire du roller alors qu'il fait trop chaud, les films de super héros au cinéma, l'hégémonie de la ratatouille et de la salade de tomates, ne pas pouvoir dormir sous une grosse couette, et l'absence de soupe. Et plein d'autres plaisirs, et plein d'autres problèmes, évidemment.

La recette d'aujourd'hui met de bonne humeur, parce qu'elle résout l'un de ces problèmes : c'est une soupe froide et fraîche. Pour ceux qui ne suivent vraiment pas, aucun rapport avec les guêpes et les super héros : ici, c'est un blog de cuisine, on résout le drame de l'absence de soupe. La soupe est verte, fraîche et pleine d'algues. On peut éventuellement s'en passer, en cas de préjugés anti-algues, mais ce serait dommage et très fade.



Ingrédient pour un bol

- Un demi concombre
- Un demi avocat bien mûr
- Un yaourt brassé
- Un quart de feuille d'algue nori
- Une cuillerée à café d'algue wakamé séchée
- Une cuillerée à soupe de jus de citron
- Sel, Tabasco

Préparation

- Peler une lanière de peau sur deux du concombre. Le couper en petits morceaux.
- Peler l'avocat et le couper en petits morceaux.
- Réhydrater l'algue nori dans un petit bol d'eau.
- Passer tous les ingrédients sauf l'algue nori au blender pour obtenir une soupe, éventuellement avec l'eau des algues si c'est trop épais, et saler.
- Laisser reposer une demie heure au frigo avant de servir parsemé d'algue nori ciselée.

samedi 13 juin 2009

Une sympathique redécouverte

Aujourd'hui, il se passe enfin quelque chose ici. Une recette d'apéro, mais sans photo. Tout a commencé il y a quelques semaines. J'ai été invitée à une fête où j'ai eu le plaisir de manger une EXCELLENTE polenta aux champignons. J'en ai repris deux fois, et j'ai décidé de remanger de la polenta, que j'avais abandonnée suite à un régime monotone de mamaliga pendant des vacances en Roumanie. Pour ceux qui ne suivent pas, polenta = mamaliga.
Pourquoi ça vaut le coup :
- parce que la polenta va avec beaucoup de choses
- parce qu'elle est jaune vif, et que c'est joli
- parce qu'elle peut prendre la forme que l'on veut, et forme un bloc relativement compact, ce qui la rend bien commode pour l'apéro, parce qu'on peut la manger avec les doigts (avec une petite serviette à côté, quand même)
- cependant sans trop de matières grasses, une lichette d'huile d'olive suffit, ce qui en fait un aliment plaisant pour qui surveille sa ligne
- et sans gluten, d'après ce que j'ai pu lire sur internet, si on fait attention à la sorte de polenta qu'on prend. Moi, je m'en fous, mais j'ai déjà vu à des fêtes de pauvres allergiques au gluten crever de faim, parce que tout contenait de la farine de blé de près ou de loin. Là, ils seraient contents.

Plutôt intéressant, non ?

Le festin du jour est donc à base de polenta, et utilise une association que j'adore en ce moment : courgettes et oseille. Il m'a semblé plutôt facile à faire (si quelqu'un essaie, dites moi si c'est vraiment facile). On peut le manger à table, ou à une fête (ça fait un truc nourrissant qui permet de boire beaucoup, pour ceux que ça intéresse).

Ingrédients pour une sacrée quantité

- Une grosse courgette de 500 à 700g
- 250g de polenta en sachet
- 12 pétales de tomates séchées à l'huile d'olive
- Une grosse botte d'oseille
- 2 boules de mozzarella
- 2 oeufs
- Huile d'olive

Préparation

- L'idée de base, c'est de préparer tout ce qui se mettra dans la polenta en premier, puis de faire cuire la polenta, et de tout mélanger à la fin.
- Peler une lanière sur deux de la courgette, et la râper à la râpe à gros trous.
- Laver et hacher l'oseille.
- Couper les tomates séchées en petits morceaux.
- Déchirer la mozzarella en petits morceaux.
- Faire cuire les courgettes et l'oseille dans une grande sauteuse à feu vif jusqu'à ce que toute l'eau se soit évaporée.
- Ajouter ensuite les tomates séchées et saler généreusement.
- Préparer la polenta suivant les instructions du paquet. Il faut tourner continuellement.
- Quand la polenta est presque cuite, y casser deux oeufs, verser un petit filet d'huile d'olive, et continuer à tourner.
- Ajouter ensuite le mélange aux courgettes et la mozzarella et bien remuer.
- Répartir la polenta dans des petites empreintes en silicone ou dans un grand plat, sur une épaisseur de 1,5 cm maximum. Lisser, et enfourner 20 minutes à four moyen.
- Laisser bien refroidir, démouler, et couper en morceaux si nécessaire. La version dans de petites empreintes est meilleure.

Des questions ?

- C'est bon chaud, tiède et froid.
- On peut prendre de la polenta express, qui cuit en cinq minutes, ou de la polenta normale, qui met longtemps à cuire, et qu'il faut remuer continuellement, pendant au moins une demie heure. Tout dépend des loisirs que vous avez...
- La mozzarella est facultative, pour ceux qui n'aiment pas le fromage, mais avec, ça fait des fils, et c'est rigolo.

mercredi 10 juin 2009

Ici, il ne se passe rien.

Les plus assidus d'entre vous auront remarqué qu'en ce moment, il ne se passe rien ici. C'est parce que je ne mange rien d'intéressant ET nouveau, ou alors dehors, et c'est quelqu'un d'autre qui a cuisiné.
Voilà.

Cela dit, je vais sûrement faire quelque chose d'un peu bloguable bientôt.

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