vendredi 31 octobre 2008

Bricks au thon et à l'oeuf

Je n'ai jamais fait de bricks au thon pour ce blog. Quel scandale, alors que c'est si bon et si facile, et qu'en plus c'est la saison du thon en boîte. Comme j'avais des invités, et qu'ils aiment bien le thon et les pommes de terre, je vous fais gentiment profiter du truc. Il y a une subtilité au moment du pliage : l'idée générale, c'est de poser un petit nid de farce sur la feuille, de casser l'oeuf dans le nid, et de plier vite fait bien fait le tout pour le faire cuire illico presto dans de l'huile bien chaude (oui, techniquement on peut considérer que c'est frit, mais ce n'est pas frit-hard core dans un litre d'huile), soit au four.


Ingrédients pour 4 :

- 8 feuilles de brick
- 8 pommes de terre à chair ferme (à vous de voir la quantité, c'est un dîner à base de pommes de terre)
- 2 boîtes de thon
- 1 gros oignon
- 2 cuillerées à soupe de raz-el-hanout ou de curry doux
- 4 oeufs

Préparation :

- Faire cuire les pommes de terre à l'eau, les peler et les écraser à la fourchette.
- Faire revenir l'oignon haché dans un peu d'huile d'olive, avec le raz-el-hanout, jusqu'à ce que les oignons soient fondants mais surtout pas grillés.
- Emietter grossièrement le thon.
- Mélanger le tout délicatement. Attention, on cherche à faire une farce, pas un matériau homogène et écologique pour construire sa maison : les ingrédients doivent conserver leur texture. Saler et assaisonner la farce, et la garder au chaud.
- Préparer 4 nids carrés suffisamment grands pour faire tenir tout le contenu d'un oeuf dedans.
- Maintenant on se secoue, c'est le moment où il faut aller vite. Pour commencer, il faut décoller toutes les feuilles de brick de leur feuille de papier. Ensuite, préparer une immense poêle avec un demi-centimètre d'huile bien chaude dedans.
- Etaler deux feuilles de brick superposées sur le plan de travail. Déposer dessus un nid, casser un oeuf dedans, et replier le brick pour faire un chausson carré, sans le retourner. Déposer le chausson à l'envers dans la poêle, et passer au suivant.
- Les bricks sont cuits quand ils sont dorés et croustillants, et normalement le jaune d'oeuf dedans restera coulant. Ils se mangent avec une salade mélangée juste vinaigrée (oui, parce qu'il y a déjà de l'huile...)

Que faire d'autre avec des feuilles de brick ?

A peu près ce qu'on veut, l'idée c'est toujours de mettre une bonne farce chaude, qui se tient à peu près, et qui aura du croustillant autour. Par exemple :

- Bricks à la viande, aux épices et aux pignons
- Cigares feta épinards
- Samoussas à la roquette
- Samoussas aux épinards
- Samoussas au thon et au ras-el-hanout
- Samoussas ébouriffants à la sardine et au gingembre

mardi 28 octobre 2008

Le violet et le vert, c'est joli


Parfois, on mange des frites pendant plusieurs jours d'affilée, avec toutes sortes de sauces, et on se régale (surtout frites sauce curry au stade). Les frites, c'est trop bon. Et parfois, on a plutôt envie de salade et de trucs frais, qui sont bons aussi. Souvent, les deux périodes s'alternent. Le souci, c'est que l'hiver est arrivé, et donc les ingrédients évidents des salades ne poussent plus. C'est le bon moment pour manger une salade verte et violette, faite avec des trucs qui poussent même fin octobre.

La salade contient :

- du chou rouge finement émincé
- un oignon violet finement émincé
- des pommes de terre cuites à l'eau et refroidies, puis pelées et coupées en tranches
- des champignons blancs coupés en tranches
- du mesclun
- des oeufs mollets
- du thon en boîte

La sauce contient (comme d'hab, tout dans un bocal et on secoue) :

- 2 cuillerées à soupe de moutarde forte
- Un yaourt brassé maigre
- 3 cuillerées à soupe de vinaigre de vin blanc parfumé à la noix
- Une rasade de Tabasco
- Une rasade de sauce Worcestershire
- Une quantité incroyable d'aneth
- Un peu de sel

(incroyable à quel point il n'y a pas de matière grasse dans tout ça, hein ?)

samedi 25 octobre 2008

La soupe qui rend aimable, intelligent et sexy

Voici une soupe à la carotte pleine de vitamines, qui rend aimable, beau, intelligent et sexy. Son autre qualité, c'est qu'elle est orange, et je ne sais pas pour vous, mais moi j'adore manger des plats de couleur orange.

Ingrédients :

- 6 à 8 carottes
- Un bout de gingembre de la taille de la moitié du pouce (attention, le gingembre, ça pique un peu).
- Une orange non traitée
- Un tout petit oignon
- 5 ou 6 feuilles de menthe

Préparation :

- On pèle les carottes, et on les coupe en tranches.
- On pèle l'oignon et on le coupe en tranches.
- On pèle le gingembre et on le coupe en fines tranches, puis les fines tranches en bâtonnets.
- On lave la menthe, et on la hache.
- On pèle l'orange à vif, et on enlève les peaux fines autour de chaque quartier. Ou alors on presse le jus, et on garde toute la pulpe.
- On met le tout dans dans une petite marmite, on recouvre d'eau, on sale, et on fait cuire à petits bouillons jusqu'à ce que les carottes soient bien tendres.
- A la fin, on retire du bouillon éventuellement pour ajuster la consistance, on mixe, et on mange bien chaud.
- Eventuellement, on peut rajouter du lait de coco, dans ce cas il faut faire recuire la soupe 5 minutes.

vendredi 24 octobre 2008

Aujourd'hui...

... je voulais juste dire que les tartines aux champignons c'est simple et bon.


(La lumière artificielle, berk, hein)
(en fait c'est la farce des pirojki mais sur du pain et passé au four)

jeudi 23 octobre 2008

Hamburger tartare (mais cuit)

Je n'ai pas pris de photo parce qu'un hamburger, ça ressemble surtout à un autre hamburger, quand on ne voit pas l'intérieur. Mais j'ai quand même décidé de vous livrer, en exclusivité, la recette du burger parfait, qui ressemble pas mal à un tartare poêlé. Evidemment, ça va avec des frites ou à la rigueur des pommes de terre sautées.

Ingrédients pour deux :

- 250g de boeuf haché
- 1 demi-oignon
- Une cuillerée à soupe de câpres
- 4 petits cornichons
- 50g de cheddar (du vrai cheddar de chez le fromager, pas du truc en plastique, hein )
- 4 fines tranches de lard
- 2 cuillerées à soupe de sauce Worcester
- Tabasco
- 2 pains à hamburger
- 1 cuillerée à soupe de mayonnaise
- 2 cuillerées à café de ketchup

Préparation :

- Hacher minutieusement les câpres, l'oignon, et les cornichons.
- Mélanger les ingrédients hachés avec la viande, ajouter la sauce Worcester et du Tabasco, saler et bien mélanger.
- Reformer deux steaks ronds avec la viande assaisonnée en tassant bien (sinon le steak se défait à la cuisson ou, pire, dans le burger).
- Mélanger la mayonnaise et le ketchup.
- Couper le cheddar en tranches bien fines (il vaut mieux des tranches bien fines pas carrées que le contraire).
- Faire griller les tranches de lard à four chaud (l'intérêt, c'est que le lard ne baigne pas dans sa graisse pendant qu'il grille).
- Faire réchauffer tranquillement les pains au four pendant que les steaks cuisent.
- Tartiner la sauce sur les pains chauds, et recouvrir immédiatement de cheddar (les deux moitiés de pain), puis du lard grillé sur le pain du dessous. Réserver au chaud si les steaks ne sont pas encore cuits.
- Ajouter finalement le steak et manger immédiatement.

Des questions ?

- Le secret, c'est de mettre des bons ingrédients : de la viande pas trop grasse, du lard de qualité, du vrai cheddar.
- Honnêtement, je ne vois pas l'intérêt de mettre des crudités dans ce hamburger. Ceux qui aiment les crudités n'ont qu'à manger une salade à côté.
- Les autres hamburgers, c'est ici et ici.

mercredi 22 octobre 2008

La soupe prestigieuse

Comme j'ai eu un invité prestigieux, j'ai testé des plats prestigieux, y compris des plats que mon invité n'aime pas et que je ne lui ai donc pas servi. Par exemple de la soupe, parce que j'aime bien le défi de la soupe prestigieuse.

Pour faire passer une soupe de son humble statut soupier au prestige international, il suffit :
- soit de lui donner une texture étrange, par exemple on sert de l'écume au lieu de la soupe, avec un lardon gélifié sur le dessus, pour faire du prestige prétentieux-inutile,
- soit de lui donner un nom pompeux alors que rien n'a changé dans le contenu, par exemple une soupe poireaux-pommes de terre qui s'appellerait un velouté de tubercule patatesque et d'herbacée galloise, et il s'agit alors du prestige vide-vaniteux,
- soit de rajouter un ingrédient bizarre, par exemple une soupe de légumes mais à la sauce vanille de Madagascar (d'ailleurs on va reparler bientôt de sauce vanille), et dans ce cas on est dans le prestige snob-cool,
- soit de rajouter un ingrédient cher et délicat, comme des girolles dans la soupe au potimarron, et on est dans le prestige classe-bling.


Pour des raisons évidentes, j'ai choisi le bling des girolles. C'est vraiment trop bon, les girolles, et la vanille de Madagascar va sûrement être has-been bientôt.

Ingrédients :

- Un petit potimarron
- 1 pomme de terre à soupe
- 400g de girolles fraîches
- 1 petit oignon

Préparation :

- Brosser les girolles avec une petite brosse souple pour ôter les saletés (on ne lave JAMAIS les champignons), et faire deux tas : d'un côté les pieds et les plus moches, et de l'autre les jolies têtes.
- Peler et couper le potimarron en cubes de 1,5 cm environ.
- Peler la pomme de terre et la couper en cubes.
- Emincer l'oignon.
- Faire mijoter une demie-heure dans de l'eau salée le tas de pieds et bouts moches de girolles avec le potimarron, l'oignon, et la pomme de terre. Pas trop d'eau, parce que le potimarron en contient pas mal, et ce serait dommage de trop diluer le bouillon.
- Quand c'est cuit, mixer finement la soupe et réserver au chaud.
- Faire revenir les têtes de girolles dans un peu de beurre ou de graisse de volatile (oie ou canard), ajouter un peu de persil ciselé.
- Répartir la soupe dans des bols et ajouter les girolles sautées par dessus.

mardi 21 octobre 2008

Pendant ce temps là...

... La Fouine m'a offert une fève tonka, et ça fait un moment je réfléchis à ce que je vais faire de délicieux avec. Je ne sais pas encore, mais je m'en lèche déjà les babines. Merci, La Fouine.

lundi 20 octobre 2008

Le dessert prestigieux

J'expliquais hier que j'avais servi un dîner avec plat ET dessert à mon invité prestigieux. Bien sûr, je n'allais pas parler de tout le même jour. A votre avis, je fais comment pour publier souvent ? Une recette par jour, voilà la règle d'or, quitte à ce que la recette du jour soit de mettre des rondelles de saucisson dans une soucoupe au moment de l'apéro.
Tout ça pour dire qu'aujourd'hui, c'est le dessert, et c'est d'autant plus prestigieux que je n'en fais quasiment jamais. Les invités qui veulent du dessert, souvent, ils l'apportent, peut-être parce qu'ils ont peur que ça soit pas bon, ou pour une autre raison, bref, les gâteaux aux fruits rouges, les tartes aux quetsches et les trucs comme ça défilent au Coyote-Motel. Ou alors, je fais de la compote, comme dessert, avec parfois des variantes comme pomme-poire, ou pomme-vanille, ou pomme-crème de marron.
Alors le dessert prestigieux d'aujourd'hui est à la fois chaud et froid mais ce ne sont pas des profiteroles (j'ai déjà dit que j'allais parler de profiteroles bientôt ? vous n'allez pas en revenir), et c'est à la fois des fruits et pas des fruits (parce que je préfère plutôt les fruits, mais je voulais un truc prestigieux, donc avec du chocolat). C'est un moelleux au chocolat, dont l'intérieur est un peu liquide, avec de la salade d'oranges à la fleur d'oranger. Bien sûr, on peut faire les deux séparément, mais je trouve que ça va vraiment bien ensemble, et c'est très facile même pour quelqu'un comme moi pas fort en desserts.



Ingrédients pour deux personnes :

- 2 oranges
- Un demi verre d'eau de fleur d'oranger
- 1 à 2 cuillerées à soupe de sucre complet (c'est le sucre brun du Pérou trop bon qu'on trouve chez Artisans du Monde)

- 1 oeuf
- 20g de sucre en poudre
- 50g de chocolat à cuire + 2 carrés
- 1 grosse cuillerée à soupe de farine
- 20g de beurre
- Quelques gouttes d'extrait de café

Préparation :

La salade d'oranges

- Peler les oranges à vif, c'est à dire qu'il faut enlever la petite peau qui est sur la surface pour avoir la chair. Ca se fait facilement avec un couteau à dents.
- Ensuite, séparer les quartiers et enlever la petite peau fine autour de chaque quartier.
- Ajouter le sucre et la fleur d'oranger, et laisser mariner au frais une heure ou deux.

Le moelleux au chocolat

- Faire fondre doucement au bain-marie et ensemble le beurre et le chocolat.
- Fouetter énergiquement l'oeuf et le sucre, puis ajouter le chocolat fondu et la farine.
- Mélanger pour obtenir une pâte bien lisse.
- Répartir dans des petits ramequins beurrés (des ramequins de 6cm de diamètre chez moi), et enfoncer un carré de chocolat dans chaque ramequin.
- Laisser reposer une heure au frigo.
- Passer 10 à 12 minutes à four moyen, puis laisser reposer un quart d'heure hors du four avant de les manger (sinon on se brûle avec l'intérieur liquide), accompagnés de la salade d'oranges.


dimanche 19 octobre 2008

L'invité prestigieux

J'ai eu un invité très prestigieux récemment. Je lui ai servi un authentique dîner qui n'était pas sous forme d'un apéro dinatoire. On s'est assis autour d'une table, on a utilisé des couverts, et il y a eu un plat, de la salade et même un dessert. Comme l'invité était prestigieux, je lui ai fait un festin délicat avec des ingrédients nobles. Bon, je reconnais qu'on a mangé une partie du plat avec les doigts, parce que c'était des hamburgers. Mais quand même, pas n'importe quels hamburgers. Des hamburgers à la viande de canard, avec des oignons et des cèpes dedans. Et au lieu des frites, des patates à la graisse d'oie (prestigieux ne voulait pas dire, dans ce cas précis, "qui ne fait pas grossir").
Voilà l'aspect assez classique du truc, avant l'adjonction de la salade dans l'assiette.



Ingrédients pour deux :

- Des pommes de terres
- 300g de viande de canard, soit d'aiguillettes, soit de magret sans la peau
- Une poignée de cèpes séchés
- Un oignon
- De la graisse d'oie
- Une cuillerée à soupe de ketchup
- Deux cuillerées à soupe de moutarde
- 1 cuillerée à café de sauce Worcestershire
- 2 pains à hamburger

Préparation :

- Faire cuire les pommes de terre à l'eau, puis les peler et les couper en tranches une fois qu'elles ont un peu refroidi.
- Hacher la viande de canard, soit au couteau, soit au hachoir électrique mais en y allant calmement pour que la viande garde une texture, puis former des steaks ronds.
- Réhydrater les cèpes.
- Emincer l'oignon.
- Mélanger la moutarde, le ketchup et la sauce Worcestershire.
- A partir de maintenant, il faut deux poêles. Dans la première, on fait sauter les pommes de terre à la graisse d'oie pour qu'elles soient bien croustillantes (les miennes ne l'étaient pas assez, d'ailleurs). Dans la deuxième, on fait revenir à feu assez doux les cèpes avec l'oignon, dans de la graisse d'oie aussi.
- Quand les oignons sont fondants et les cèpes cuits, on réserve au chaud, et on passe à l'étape suivante, qui consiste d'une part à réchauffer au four les pains à hamburgers, et d'autre part à cuire vite fait les steaks de canard dans la poêle qui contenait les cèpes.
- A la fin, on tartine de la sauce sur les deux faces des pains, on met des cèpes et des oignons dessus, puis un steak, le dessus du pain, et hop, dans l'assiette avec des patates. Et on peut manger une petite salade avec, pour ceux qui n'ont pas peur des contrastes.

Alors pour ceux qui aiment les hamburgers, Le confit c'est pas gras avait organisé un burger day pour faire de la peine à Ronald Mac Donald, et du coup il y a plein de bonnes idées (peut-être elle va organiser une nouvelle journée comme ça un jour ?).

samedi 18 octobre 2008

Pourquoi les serveurs lèchent les assiettes dans les bistrots branchés


Souvent, dans des bistrots branchés, on voit des tartines, à manger. Le principe, c'est un truc plutôt bon sur du pain, sauf qu'on ne comprend pas à quoi sert le pain dans l'histoire, parce que ça se mange avec des couverts. Normalement, quand on met à manger sur du pain ou dans du pain, c'est pour le manger avec les doigts. C'est comme de manger un hamburger avec un couteau et une fourchette. Ou, pire encore de juxtaposer les deux moitiés de pain garnies, et de manger le tout avec un couteau et une fourchette (je connais quelqu'un qui fait ça, et rien que d'y penser j'ai envie de rigoler). Ou alors, les tartines des bistrots branchés permettraient de moins salir les assiettes ? Et après, un petit coup de langue, du serveur ou même d'un chien, et hop, on ressert l'assiette. BERK.
J'ai servi des tartines à mes invités parce qu'on était trop nombreux pour se mettre autour d'une table à hauteur normale. Calamar-chorizo, les tartines.

Ingrédients :

- 6 corps de calamars de 7-8 cm de long
- 10 cm de chorizo
- 1 demi-oignon
- une demie-boîte de tomates concassées
- des olives vertes en morceaux
- quelques pétales de tomates séchées

Préparation :

- Couper le chorizo en bâtonnets et les calamars en rondelles.
- Hacher l'oignon.
- Faire revenir le chorizo à sec dans une pôele, puis quand le gras est sorti, ajouter l'oignon et faire rissoler le tout.
- Ajouter ensuite les deux sortes de tomates et les olives, et laisser mijoter un petit moment, pour que la sauce réduise tranquillement.
- Quand la sauce est devenue épaisse (le liquide s'est évaporé, et la mixture est grosso modo tartinable), ajouter les rondelles de calamars et faire cuire cinq minutes de plus.
- Etaler chaud sur du pain grillé. Si c'est froid, évidemment, on étale sur du pain et on passe le tout au four.

Des questions ?

- C'est mieux d'acheter du bon chorizo, qui ne contient pas trop de trucs bizarres. Idéalement, de la viande de porc, du gras et du piment.
- On peut rajouter de l'origan, mais à mon avis ça n'est pas nécessaire.
- La mixture est bonne aussi avec des pâtes ou sur une foccacia.
- Les calamars, c'est vrai que c'est mou et un peu visqueux, quand ils sont crus, mais il y a vraiment des expériences plus dégueu dans la vie. Sinon, ça existe surgelé, mais c'est moins bien...

vendredi 17 octobre 2008

J'adoooore

















J'adooooore les patates. Oui, on sait. Et particulièrement cette omelette froide aux pommes de terre qu'on peut servir avec du vin ou de la bière. De la "tortilla, en tapas". De "l'omelette à l'apéro". Tout dépend de quelle langue on parle et à quel point on est cool. Encore que, je ne suis pas certaine de quelle formulation est la plus ultimement cool. Dans le doute, décapsulons une bière ou débouchons une bouteille de vin, et jetons-nous sur la bouffe : on ne parle pas la bouche pleine.

Comment on fait ?

- On met de la bière au frais.
- On pèle plein de pommes de terre, et on les coupe en tranches de 3 mm.
- On pèle un gros oignon et on le coupe en tranches.
- On pèle un bon bout de chorizo et on le coupe en tranches.
- On fait cuire le tout dans une grande sauteuse, avec beaucoup d'huile, d'abord à fond pendant 10 minutes, puis doucement et à couvert pendant 20 minutes.
- On met le tout dans un moule, on tasse bien, et on verse par dessus des oeufs battus en omelette (salée bien sûr).
- Et on enfourne 45 minutes à four moyen.
- Quand c'est cuit, on laisser refroidir, et on coupe en gros cubes.

jeudi 16 octobre 2008

Quand on en a marre des empanadas

Depuis un an, j'ai longuement baratiné sur mes stratagèmes pour apporter des trucs sympas à manger aux fêtes où je suis invitée, et ainsi éviter de picoler le ventre vide jusqu'au bout de la nuit. Le souci, c'est que depuis, j'ai été invitée plusieurs fois, j'ai tenté des tartes salées, des cakes, des trucs comme ça, et il est désormais temps d'envisager un petit renouvellement des plats de fête, si je ne veux pas me faire appeler Quiche, Tarte, ou Cake, ou Empanada. Je reste quand même attachée au principe du chausson individuel, donc aujourd'hui c'est pirojki, et cette fois-ci aux champignons. Que champignons. Parce que j'avais déjà fait à la viande, ici.

Vu comme ça, on dirait n'importe quel chausson farci :


Dedans c'est comme ça :



Ingrédients :

La pâte

- 400g de farine
- 2 oeufs
- 150 ml de lait
- 10g de levure de boulangerie
- 1 cuillerée à soupe de sucre
- 50g de beurre mou

La farce

- 1 oignon
- 800g de champignons un peu parfumés (cèpes, bolets, pleurotes, trucs comme ça, mais quand même pas des morilles)
- 1 bouquet d'aneth
- 100 ml de crème fraîche

Préparation :

La pâte

- Faire tiédir le lait, et y délayer la levure.
- Verser le lait dans un puits creusé au milieu de la farine, et commencer à pétrir.
- Quand la pâte commence à prendre forme, ajouter le sucre, une pincée de sel, puis les oeufs battus petit à petit. C'est important d'incorporer les oeufs petit à petit, sinon on ne s'en sort pas.
- On obtient une pâte assez collante. Il faut continuer à pétrir, en y mettant les mains.
- Ajouter ensuite le beurre mou en petits morceaux, et continuer le pétrissage.
- Si la pâte est vraiment trop collante, on peut remettre un peu de farine (pas beaucoup quand même).
- Faire lever au moins une heure et demie dans un endroit tiède et agréable.

La farce

- Hacher l'oignon, le faire revenir dans un peu de beurre, et ajouter les champignons coupés en petits morceaux et le bouquet d'aneth ciselé.
- Quand l'ensemble et cuit, ajouter la crème fraîche et bien mélanger.

Les pirojki

- Donner un bon coup de poing dans la pâte levée pour la dégonfler.
- Prélever un petit morceau de pâte, l'étaler sur le plan de travail fariné, et le farcir de champignons. Refermer le chausson, souder les bords en appuyant bien fort, et placer sur une plaque à four anti-adhésive.
- Enfourner 20 à 25 minutes à four assez chaud (220°).

D'autres trucs à apporter aux gens qui ont eu la gentillesse de vous inviter :

- Bouchées After Eight à la viande de boeuf
- Empanadas
- Feuilletés au saumon ou au jambon
- Rillettes aux deux saumons
- Samoussas aux épinards
- Samoussas au thon et au ras-el-hanout
- Samoussas ébouriffants à la sardine et au gingembre
- Tarte aux courgettes et au bacon
- Tarte aux oignons rouges et à la feta
- Tarte aux poireaux, à la ricotta et au poulet
- Tarte aux poireaux, aux tomates et au jambon

Ou sinon, une bonne bouteille, ça fait toujours plaisir...

mercredi 15 octobre 2008

Céleri, mon amour

J'ai essayé de refaire les bons petits beignets à la courgette de l'autre jour (enfin, l'autre jour il y a un mois), mais avec mon nouveau légume préféré, le céleri. Le céleri est, comme je l'ai déjà expliqué, un excellent légume alibi pour manger plein de trucs qui font grossir comme le lard, le fromage, et l'huile, et avec un bon petit goût en plus.

Ingrédients :

- 2 pommes de terre à purée
- Une demi-boule de céleri
- 150 de lardons
- 125g de gruyère râpé
- 2 oeufs
- 50 à 100 g de farine
- Persil

Préparation :

- Faire cuire le céleri et les pommes de terre à l'eau pour en faire de la purée (pelés, coupés en gros cubes, 20 minutes ou une demie-heure...)
- Faire griller les lardons
- Ajouter à la purée les autres ingrédients pour obtenir une pâte qui se tient à peu près.
- Faire des petits tas sur une plaque huilée, et enfourner 45 minutes, en retournants à mi-cuisson.

Des questions ?

- Ben oui, ça n'est pas la plus délicate des recettes. Mais moi, j'aime bien. Et les invités ont bien aimé aussi, alors qu'est ce qu'il vous faut de plus ?
- On peut ajouter des herbes et des épices, mais je trouve que le céleri a vraiment un bon petit goût, donc pas besoin.
- On pourrait aussi les manger avec une petite sauce aigre au yaourt. Pourquoi pas, hein ?

mardi 14 octobre 2008

Le petit-déjeuner rapide

Juste en dessous du Coyote-Motel, il y a une excellente boulangerie. Tout est bon, le pain, les viennoiseries, les pâtisseries, ce qui est plutôt rare et appréciable. Par exemple le Coyote-Motel précédent était situé en face d'une boulangerie qui faisait des pâtisseries immondes, et des croissants pas bons. Grâce à un miracle de la mécanique des fluides, les effluves du pain frais et des brioches au chocolat montent le matin, et rentrent dans le Motel si la fenêtre est ouverte. Le rêve absolu. Seulement, les boulangers sont comme tout le monde, ils se reposent de temps en temps, en l'occurence, le dimanche pour mes voisins du dessous. Il fallait trouver une solution.

Alors, en théorie, le meilleur petit-déjeuner du monde, c'est du pain frais avec un oeuf à la coque et mon journal. Mais j'aime bien aussi les pains aux raisins, le muesli avec des framboises fraîches, les biscottes complètes avec du beurre salé, les tartines ricotta-anchois, et les restes de clafoutis ou de pizza. Tout ceci demande du temps et de l'application. On n'avale pas vite fait un oeuf à la coque. La solution à tous ces problèmes, ce sont les pains au lait, qu'on peut attraper, manger en route, transporter, et tout, et dont j'ai la naïveté de croire qu'ils font moins grossir que la brioche (au fait, la brioche, le meilleur moment pour la manger, ce n'est pas le matin, c'est en fin d'après midi, grillée, avec de la confiture de mirabelles). Revenons aux pains au lait. Je me suis inspirée du fantastique blog boulanger que voici. C'est délicieux, avec une mie aérienne, et assez facile à faire à la maison, à condition de s'y prendre à l'avance, parce qu'ils doivent lever un petit moment, et qu'il faut utiliser du beurre mou. Donc avoir mis le beurre à ramollir. Sinon, il suffit d'avoir des gros bras et, pour cette recette, des pépites de chocolat.


Ingrédients :

- 500g de farine
- 180ml de lait
- 2 oeufs
- 40g de sucre + 20g de sucre vanillé (ou 60g du sucre dans lequel sont rangées les gousses de vanille)
- 100g de beurre mou
- 2 sachets de levure boulangère

Préparation :

- Faire tiédir le lait, et y dissoudre la levure en remuant bien.
- Verser le lait et la levure dans un puits au milieu de la farine, et commencer à pétrir.
- Ajouter petit à petit le sucre et les oeufs battus, et une pincée de sel, et continuer à pétrir la pâte pendant une dizaine de minutes (c'est là, les gros bras).
- Incorporer le beurre coupé en petits morceaux, et finir le pétrissage 5 minutes de plus.
- Mettre à lever dans un endroit tiède pendant une première heure.
- Dégazer la pâte, et la réserver au frigo pendant une demie heure.
- Incorporer les pépites de chocolat délicatement, puis faire des boules de pâte et les laisser à nouveau lever une heure et demie.
- Enfourner 15 minutes à four moyen.

On peut mettre beaucoup de pépites de chocolat si on veut.




lundi 13 octobre 2008

Coyote à poil super hot

Ce blog va bientôt avoir un an. C'est le moment des bilans.

De mon côté, je suis contente, j'ai eu des milliers de visiteurs, un truc de dingue. Je pensais qu'une dizaine de personnes regarderaient mon blog régulièrement, mais apparemment c'est carrément plus. Merci de venir, donc. Et je sais que je peux faire monter les statistiques, il suffit de raconter des trucs affriolants tels que "coyote à poil super hot", ou "combine gratuite pour se faire un max de thunes sans se fouler" ou encore "krach boursier - les solutions". Ouais, y a du cool et du pas cool dans ce qui intéresse les gens.

Ensuite, merci à tous les gens qui mangent ce que je prépare. Ca fait bien plaisir, hein. Revenez quand vous voulez, et n'hésitez pas à dire si vous en avez marre des apéros dinatoires et que vous voulez revenir à des dîners classiques dans des assiettes. Par contre, bizarrement, plus ça va et moins on m'invite à dîner... Bizarre.

Pour les photos, j'ai déjà dit que généralement, ce n'est pas moi qui les prends, mais quelqu'un qui s'appelle Paupiette (le coyote est grégaire). Du coup, je peux en toute franchise dire qu'elles se sont vachement améliorées, et qu'elles sont de plus en plus belles. Un grand merci à Paupiette, donc. Je prends quand même quelques photos, faciles à reconnaître parce qu'elles sont floues.



Dernière chose, les sondages. Là, je ne vous comprends plus, les lecteurs.
- Pour ou contre l'oeuf sur la pizza : bizarrement, une minuscule partie d'entre vous en met toujours, un minuscule 13%. Par contre, 90 hérétiques, soit 38% des participants, disent "jamais". Aie aie aie.
- Pour ou contre l'avocat dans les sandwiches ? là, je pensais avoir plus de vote.s Je pensais plus précisément que les 20 qui n'avaient jamais essayé reviendraient rapidement faire exploser les compteurs pour dire que c'est délicieux. Apparemment, le sondage n'a pas trop plu. Ou alors j'aurais du le laisser plus longtemps.
- Pour ou contre la béchamel dans les lasagnes ? La catastrophe absolue. 60% d'entre vous disent que oui, évidemment. C'était la réponse interdite. Il fallait répondre pourquoi pas sauce vanille, ou berk, et éventuellement pour deux ou trois personnes, dans des lasagnes à quoi. On se retrouve avec 60% de mon lectorat qui plébiscitent un truc dégueu. J'ai envie de pleurer. J'aurais presque envie de tout arrêter, et de retourner manger des macdos. Ou de faire un blog super commercial, genre chanson de Tokio Hotel, sur le thème unique de la béchamel.

Le châtiment, ce sera pas de recette aujourd'hui. Par contre, peut être un burger ou de la béchamel un de ces jours, parce que le coyote n'est pas un animal rancunier (rapport au fait que son cerveau a la taille d'un pois chiche, alors il ne se souvient plus qu'il est fâché... et si je faisais un truc aux pois chiches d'ailleurs ?)




Et vous, un an de blog, ça vous fait quoi ? Vous avez préféré quoi ? Pas aimé quoi ? Vous avez des demandes pour l'année qui arrive ? La plus belle photo c'est laquelle (moi j'ai remis des photos que j'aimais bien dans ce message) ? Le meilleur plat ?


dimanche 12 octobre 2008

La sale copieuse

A force de flâner sur internet plusieurs heures par jour, il m'arrive deux types de choses :

- J'apprends des milliers de trucs sur Wikipedia. Par exemple un cafard est capable de courir à un mètre par seconde. Pas étonnant qu'on n'arrive pas à les attraper. Il existe aussi des nombres premiers sexy. Et en l'an quarante, il ne s'est rien passé de fou, et c'est pour ça qu'on s'en fout. Wikipedia est pour moi la quintessence du monde (nature subtantielle, formé à partir de quinte (cinq) et essence ce qui signifie le cinquième niveau de l'essence de la chose, comme une substance cinq fois distillée), et je ne pourrais absolument pas m'en passer (en particulier de la fonction "un article au hasard").

- Je trouve des idées alimentaires sur des blogs. Certains blogs, je les adore, alors je les ai mis dans ma barre de lien. Certains autres, je les aime vraiment bien, et je les ai mis dans mon igoogle, comme ça je suis au courant à chaque fois qu'il se passe quelque chose dessus. Certains, je copie. C'est le cas de la recette d'aujourd'hui, que j'ai un peu réaménagée mais sans en changer l'esprit. Elle vient de Station gourmande.

Ingrédients :

- 2 blancs de poulet
- une énorme aubergine
- 1 cuillerée à soupe de cumin
- le jus d'un demi-citron
- 2 cuillerées à soupe de mayonnaise
- du piment sous la forme que vous voulez

Préparation :

- Faire cuire l'aubergine au four après l'avoir piquée de partout, puis la laisser s'égoutter un peu.
- Faire cuire le poulet dans une poêle couverte.
- Hacher la chair de l'aubergine au couteau, et effilocher le poulet.
- Mélanger l'aubergine, le poulet et tout le reste, et saler généreusement.
- Dévorer bien froid sur des toasts au pain de seigle.

samedi 11 octobre 2008

Cresson et plein de questions

Je suis allée traîner dans des magasins asiatiques récemment. J'y ai évidemment trouvé quelques merveilles dont je reparlerai bientôt, dans des emballages mystérieux. J'ai regardé plus précisément le rayon légumes. C'était incroyablement vert. Je me demande bien pourquoi. Sur mon marché européen, on ne voit pas autant de vert, ou alors les couleurs sont plus variées. Alors même si la saison du vert se termine au profit du orange, ça m'a intriguée. Est-ce que les asiatiques mangeraient plus de vert que nous ? Ou alors, dans les végétaux, en proportion, plus de végétaux verts ? Ou alors leur verdure est plus variée que la nôtre ? Mystère. Parmi les bok-choy, pak-choy et liserons d'eau carrément exotiques, il y avait aussi du cresson. Re-mystère. Qui en Asie mange du cresson, alors que ça me semblait être tellement européen ? Et comment l'utilisent-ils ? En salade et en sandwiches, comme les Anglais ? En soupe veloutée ? Sauté pour ajouter de la verdure à un plat au wok ?

Finalement, ça faisait trop de questions. J'ai pris une botte de cresson, et j'en ai fait une soupe avec des ingrédients un peu exotiques mais pas trop. Voici comment.

Photo : imaginez une soupe verte...

Ingrédients :

- Une botte de cresson
- 2 pommes de terre à soupe de taille raisonnable
- Un oignon
- 2 cuillerées à soupe de poudre de curry (Au choix, moi j'ai pris un sachet avec des inscriptions dans une langue inconnue, mais qui sentait bon. Il s'avère qu'il est ultra piquant)
- 200 ml de lait de coco

Préparation :

- Emincer l'oignon, le faire revenir dans un tout petit peu d'huile d'olive, et ajouter la poudre de curry.
- Laisser revenir pour que les oignons s'imprègnent de la saveur du curry.
- Ajouter les pommes de terre pelées et coupées en cubes, recouvrir d'eau, saler et laisser cuire 5 minutes.
- Ajouter le cresson grossièrement haché, et laisser mijoter 20 minutes de plus.
- Mixer (normalement il n'y a pas trop d'eau, sinon il faut en enlever, mais les vitamines partent avec) finement.
- Ajouter le lait de coco, laisser sur le feu cinq minutes de plus, puis servir.

vendredi 10 octobre 2008

Je suis ton père, Luke

J'adooooore les pommes de terre, sous toutes leurs formes. J'adoooooore manger avec les doigts plein de petits plats différents, et ça s'appelle l'apéro dînatoire.
Il ne restait plus qu'à faire un truc à la pomme de terre qui se manger avec les doigts. Alors il y a pas mal de trucs sympathiques du côté des tapas espagnols, mais finalement j'ai eu envie d'autre chose. Mon Régal de ce mois-ci est venu à la rescousse avec des blinis de pommes de terre. Evidemment, j'ai un peu changé la recette, sinon ça ne serait pas rigolo, et le résultat est aérien :



A vrai dire, les gens de Régal essayaient de m'inciter à les faire cuire à la poêle dans un gros tas d'huile, alors que tout le monde sait que c'est beaucoup de souci pour pas grand chose et que le four c'est bien aussi.
On les a mangés avec une simplissime mousse au saumon, chacun attrapait un blini et mettait de la mousse dessus, bouche bée devant les aventures des Jedi (Je suis ton père... j'adooooore aussi).

Ingrédients pour un bon tas de blinis (peut être même cinquante ?):

- 500g de pommes de terre à purée
- 3 oeufs
- 10 cl de lait
- 2 cuillerées à soupe de crème
- 2 grosses cuillerées à soupe de farine
- Ciboulette
- Sel, poivre et piment

Préparation :

- Faire cuire les pommes de terre à l'eau sans les peler jusqu'à ce qu'elles soient tendres.
- Les peler rapidement et les réduire en purée tant qu'elles sont chaudes.
- Ajouter tout le reste et touiller énergiquement. On obtient une pâte assez lisse un peu liquide.
- Huiler au pinceau une plaque à four, et déposer dessus des petits tas de pâte. Techniquement, ce ne sont pas des tas, puisqu'ils sont liquides. Hmmm. Comment expliquer ? Faut mettre des cuillerées à soupe de pâte de la taille souhaitée pour les blinis.
- Enfourner à 220° jusqu'à ce que les blinis soient gonflés et aériens. Là, il est temps d'ouvrir le four et de retourner tous les blinis. Normalement, le côté qui se retrouve dessus est doré et appétissant.
- Au bout de quelques minutes, il est temps de rouvrir le four. Certains blinis sont devenus des coussins, d'autres des montgolfières, et encore d'autres sont restés blinis. Il est temps de tous les sortir, et, soit de les servir illico, soit de les entasser dans un plat pour les réchauffer plus tard.

Des questions ?

- Ca peut aussi se cuire à la poêle, comme des crêpes, mais je trouve que c'est moins pratique. J'aime bien le four, en quelque sorte.
- Oui, il faut des pommes de terre à purée, pas n'importe quelles patates. C'est quand même pas bien compliqué d'acheter la bonne sorte de patate. Comble du bonheur, parce que la purée c'est trop bon, elles sont à un petit euro le kilo chez mon producteur maraîcher en ce moment.
- Après, fastoche, ça se sert avec ce qu'on veut :
- du Tartare de saumon au wasabi
- du Tartare de sardines
- du tartare de saumon aux tomates séchées
-des Rillettes aux deux saumons
- ou bien des rillettes de maquereau, de la mousse de poisson "10 secondes", ou des trucs sympas à la viande de porc, toutes choses dont je n'ai jamais parlé mais ça pourrait venir.


jeudi 9 octobre 2008

Dans "super nul", il y a aussi super

Voici un aliment pour l'apéro.


Quand on est dix fois trop cool, ou anglophone, on appelle ça des wraps. Des enveloppes, ou des enveloppés. Ah, super, on est bien avancés avec ce nom. Pas moyen de comprendre en quoi ça consiste, et où intervient la tortilla. A ce compte là, un samoussa, c'est un wrap aussi. Et même un nem, et toutes les bizarreries que j'ai déjà proposé à l'apéro.
Maintenant, deux possibilités : du coup on fait deux groupes. A ma droite, ceux qui continuent à râler sur ce nom super nul. A ma gauche, ceux qui considèrent que dans "super nul", il y a aussi super, et qui vont essayer la recette (dix minutes chrono, donc aucune excuse).

Ingrédients :

- 8 tortillas de blé
- Fromage frais (St Morêt pour moi, mais on n'est pas sectaires)
- Assez de jambon cru en tranches bien fines pour recouvrir la surface des tortillas
- Un gros sac de roquette (on n'est pas sectaires, mais on est snobs)
- Du piment d'Espelette

Préparation : c'est une honte de la décrire tellement c'est fastoche

- Sur chaque tortilla, tartiner du fromage frais, puis saupoudrer de piment.
- Etaler ensuite de la roquette et bien presser.
- Etaler le jambon cru sur toute la surface.
- Rouler, placer des piques à intervalles réguliers, et couper en tranches entre les piques.

Ce message et ce mets sont spécialement dédicacés à Jojo le Panda, parce que "Dans super conne, il y a aussi super" est décidément LA réplique de l'année 2008.

mercredi 8 octobre 2008

Salade de riz à la pierre blanche

Marquons d'une pierre blanche cette journée : j'ai servi une salade lors d'un apéro dinatoire. C'est presque une hérésie, parce qu'il a fallu des assiettes pour la manger, alors que normalement, l'apéro c'est uniquement avec les doigts. Le truc, c'est qu'on regardait un film tout en mangeant et en buvant, et je me suis dit que si on passait notre temps à nous pencher pour attraper des trucs à tremper, on n'allait pas s'en sortir. C'est une salade de riz assez sympathique, avec du poulet mariné.



Ingrédients :

- Riz cuit
- 2 blancs de bon poulet
- Un bocal de tomates séchées
- Un petit concombre
- 2 ou 3 petits oignons blancs
- Une énorme poignée de mesclun
- Huile d'olive
- Une gousse d'ail
- Thym

Sauce à la tapenade :

- 3 cuillerées à soupe de tapenade noire
- 4 cuillerées à soupe d'huile d'olive
- 2 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique

Préparation :

- La veille, faire mariner le poulet dans l'huile d'olive, la gousse d'ail écrasée et le thym.
- Faire cuire le poulet quelques minutes à couvert pour qu'il reste moelleux, et le couper en dés.
- Après, il n'y a plus qu'à mélanger les ingrédients de la salade.
- Pour la sauce, super fastoche, il suffit de mettre tous les ingrédients dans un petit bocal et de bien secouer. On peut allonger d'un peu d'eau, éventuellement.

mardi 7 octobre 2008

Encore des épinards à l'apéro

J'ai fait des mini-cakes aux épinards, pour changer des samoussas aux épinards de toutes les formes, des feuilletés de filo aux épinards, carrés ou roulés, mais pour ne pas abandonner la thématique "des épinards à l'apéro", que je trouve quand même riche et prolifique. Alors pas de subtilité de pliage, puisque c'est des cakes, mais il faut des moules (puisque c'est des muffins). Autre chose, quand on se contente de coller des épinards dans une petite feuille, c'est apéro diététique, et on peut se lâcher sur la bière. Là, il y a de la pâte, mais surtout du gruyère et des lardons, donc si on est raisonnable, doucement avec la bière.



Ingrédients :

- 3 oeufs
- 250g de farine
- 1 sachet de levure chimique
- 50g de beurre
- 20cl de lait
- 150g de lardons
- 200g d'épinards cuits
- Muscade

Préparation :

- Faire fondre le beurre.
- Faire griller les lardons.
- Fouetter les oeufs et le lait.
- Ajouter le beurre fondu, et bien mélanger.
- Ajouter la farine préalablement mélangée à la levure, et fouetter pour obtenir une pâte lisse.
- Ajouter ensuite les épinards, les lardons et le fromage râpé, et assaisonner avec la muscade.
- Répartir la pâte dans des petits moules à cake et faire cuire à four moyen pendant une demie heure.

lundi 6 octobre 2008

Soupe verte forcément bonne pour la santé

J'ai fait une savoureuse soupe verte acidulée, qui rentre probablement dans la catégorie des aliments détox, anti-gueule de bois, lendemain de réveillon ou tout ce que vous voulez, tellement ça semblait sain et léger. Du coup, un message sain et léger sans baratin.

Ingrédients :

- Une grosse pomme de terre à purée
- Un gros oignon
- Une courgette
- 400g d'épinards frais
- 2 bottes d'oseille

Préparation :

- Peler la pomme de terre et la couper en gros cubes.
- Peler la courgette et la couper en morceaux.
- Peler et émincer l'oignon.
- Mettre sous un bon volume d'eau la pomme de terre, la courgette et l'oignon, et faire cuire une demie-heure.
- Ajouter les épinards après avoir enlevé les plus grosses tiges, et l'oseille. Bien remuer et laisser cuire 5 minutes de plus.
- Enlever une partie de l'eau si la soupe a l'air trop liquide, et mixer.

Des questions ?

- Oui, on peut mettre un peu de crème.
- L'oseille, c'est filandreux. On retrouve de longs fils blancs dans la soupe, et je ne sais pas quoi faire pour qu'ils n'y soient pas. Quelqu'un a une idée ?
- C'est pas simple, de trouver de l'oseille fraîche. Je me demande bien pourquoi.
- Non, pas de photos. Vous n'avez qu'à imaginer une soupe verte.

dimanche 5 octobre 2008

Aujourd'hui...

... je voulais préciser que les champignons sur la flammenkueche, c'est vraiment une bonne idée.



Pour faire une flammenkueche, c'est ici.

samedi 4 octobre 2008

Crème de lentilles au chorizo

Il existe des dizaines, peut-être des milliers de sortes de chorizo. Et de chouriço. Et de saucisse sèche sicilienne aux piments. Du coup, il existe autant de crèmes de lentilles au chorizo, et même carrément plus si on réfléchit à tout ce qu'on peut mettre de bon dedans, et même dessus. Bien sûr, ces expérimentations ne remettent pas en cause le délice de la bonne vieille saucisse fumée de chez nous aux lentilles. Je dirais même qu'elles le subliment (remarquez que la syntaxe de cette phrase est assez subtile, il y avait moyen de rater).



Alors, comment fait-on une crème de lentilles au chorizo ?

Ingrédients pour deux :

- 10 cm de chorizo piquant
- 2 petits oignons
- Une gousse d'ail
- 2 petites carottes
- 250g de lentilles du Puy
- Quelques pétales de tomates séchées

Préparation :

- Couper en biais le chorizo bien fin pour obtenir 8 longues lamelles, et débiter le reste en petits morceaux.
- Faire revenir les petits morceaux de chorizo dans leur propre graisse quelques minutes à feu vif, puis ajouter les oignons émincés et l'ail écrasé. Faire revenir à feu moyen pour obtenir une coloration correcte, et une odeur qui fait envie.
- Peler et couper les carottes en rondelles.
- Ajouter les carottes et les lentilles, recouvrir d'eau, et laisser mijoter à petits bouillons une bonne demie-heure.
- Au moment de servir, faire griller à sec les lamelles de chorizo du début pour obtenir des chips très croustillantes (à la poêle ou au four).
- Mixer finement la soupe après avoir prélevé une partie du bouillon si ça avait l'air trop liquide.
- Répartir la soupe dans des bols, décorer avec les chips de chorizo, et quelques pétales de tomates séchées.

Ca ressemble un peu au velouté de pois cassés au chorizo, mais pas pareil : ça vaut le coup d'essayer les deux.

jeudi 2 octobre 2008

Manger orange

J'aime bien lire le magazine Régal. J'ai trouvé une idée sympathique dans le dernier numéro, pour manger du potimarron sans faire de soupe ou de purée. Bien sûr, j'ai aussi réfléchi par moi même, un peu modifié, et au final on se retrouve avec quelque chose de relativement différent, qui prend la forme d'une tarte salée au potimarron et au jambon.



Ingrédients :

- Un fond de tarte
- Un tout petit potimarron
- Une tranche de jambon épaisse, coupée en dés
- Un poireau
- 2 oeufs
- 20 cl de crème
- Muscade

Préparation :

- Peler le potimarron et le couper en gros cubes. Faire cuire les cubes dans un peu d'eau pendant une vingtaine de minutes.
- Emincer le poireau, et le faire fondre dans un peu d'eau pendant une vingtaine de minutes également.
- Réduire le potimarron en purée. Ajouter les oeufs et la crème, assaisonner avec beaucoup de muscade et un peu de sel.
- Etaler la pâte à tarte, et la recouvrir de cubes de jambon et de poireaux.
- Verser la préparation au potimarron dessus.
- Enfourner jusqu'à ce que la tarte soit bien dorée.
- Comme la plupart des tartes aux poireaux, c'est plutôt meilleur réchauffé.

mercredi 1 octobre 2008

La graisse de mouton, ça ne va pas avec tout

Je me pose une question importante : comment, et surtout à quel moment, enlève-t'on les noyaux des abricots quand on fait des abricots secs ? J'ai ramené des abricots de mes vacances au bout du monde dans un pays producteur d'abricots, et plus je les regarde, moins je sais. Apparemment, le noyau sort par un petit trou en haut sans qu'on ait besoin d'ouvrir l'abricot, donc je me disais qu'on l'enlevait forcément quand le fruit est déjà un peu sec. Mais peut-être que non ?

Pendant que je réfléchissais, j'ai fait des biscuits aux abricots secs aux amandes et à la fleur d'oranger. Ceux qui ne les ont pas goûtés ne peuvent même pas imaginer à quel point c'est bon, un peu moelleux et parfumé. Comme mes abricots viennent du bout du monde, ils sont délicieux, certes, mais aussi un peu crados, avec de la poussière, des bouts de brindilles, même quelques petites plumes, et surtout ils sont légèrement enduits de graisse de mouton. La graisse de mouton, c'est bon mais ça ne va pas avec tout, et en particulier, dans les desserts, c'est moyen. Tout ça pour dire que si vous avez des abricots exotiques, c'est une bonne idée de les faire tremper dans de l'eau bouillante quelques minutes avant de commencer la recette, et de bien les rincer.



Ingrédients :

- 400g d'abricots secs
- Un grand verre d'eau de fleur d'oranger
- 150g de beurre mou
- 5 oeufs
- 120g de farine
- 150g de poudre d'amandes
- 100g de sucre en poudre

Préparation :

- Faire tremper les abricots dans l'eau de fleur d'oranger, et recouvrir d'eau bouillante.
- Une heure plus tard, couper les abricots en petits morceaux.
- Fouetter énergiquement le beurre et le sucre pour obtenir une sorte de mousse.
- Ajouter les oeufs un par un, en mélangeant soigneusement entre chaque ajout.
- Ajouter ensuite la poudre d'amandes, puis la farine, toujours en mélangeant soigneusement entre chaque ajout.
- Ajouter enfin les abricots en petits morceaux.
- A partir de là, deux options. La pâte est divinement délicieuse crue, donc on peut boulotter tout le saladier sans le cuire. Sinon, faire des petits tas de pâte sur une plaque antiadhésive, et enfourner 7 à 8 minutes à feu moyen. Les gâteaux doivent être dorés, et moelleux dedans. C'est encore meilleur cuit, à la réflexion.

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