mercredi 26 août 2009

Cette semaine,

au Coyote-Motel, toujours des courgettes, et quelques autres légumes aussi.


- 500g de pommes de terre
- 500g de courgettes
- 700g de tomates assorties
- 2 salades dont une petite
- 1 concombre
- 1 petite aubergine
- 50g de pourpier
- 2 brins de basilic

mardi 25 août 2009

Les plats froids mais hot de l'été, part 6 : la plus sexy

Voici enfin la dernière recette du sondage des plats froids mais hot de l'été : celle qui a été plébiscitée par un tiers des participants, la salade de tomates, citron vert, avocat et daurade crue. Je reconnais que je suis assez contente que du poisson cru remporte le concours, et de toutes façons je n'ai pas proposé de recette que je n'aimais pas. Cela dit, je ne comprends pas l'engouement démesuré pour ce plat : parce que c'est le plus facile ? parce qu'il est tellement diététique ? à cause des tomates ? parce qu'il implique de faire des sourires charmants au poissonnier ?

La recette que je vous propose n'est pas parfaite : il aurait fallu quelque chose d'un peu croquant dans la salade, comme des cubes de concombre, ou éventuellement du céleri. Mais, honnêtement, qui se soucie de perfection ?


Ingrédients pour deux

- Une daurade très fraîche de 400 à 500g, vidée, filets levés, sans la peau
- 500g de tomates, de préférence des variétés un peu originales, et de toutes façons de bonnes tomates qui ont du goût. Ca veut dire qu'il est totalement impossible de faire cette recette en hiver ou au printemps : les bonnes tomates n'ont pas poussé.
- 1 demi avocat mûr
- 6 tiges de ciboule
- 2 citrons verts
- Sauce pimentée, type Tabasco

Préparation

- Couper la daurade en dés.
- Prélever les suprêmes de citron vert, c'est à dire les quartiers sans la fine membrane autour, et les couper en dés.
- Mélanger les dés de poisson et ceux de citron, saler, et laisser mariner le temps de préparer le reste (pas plus de vingt minutes).
- Couper les tomates et les avocats en dés.
- Ciseler la ciboule.
- Réunir le tout dans un saladier et arroser de sauce pimentée.

lundi 24 août 2009

Cliquer pour une bonne cause

Aujourd'hui, pas de recette. J'ai mangé un excellent burrito, un peu comme celui-ci, mais avec une salsa faite maison dont je reparlerai peut-être. Pas de quoi fouetter un blog.

Par contre, j'avais envie de vous parler de la très intéressante étude NutriNet-Santé, à laquelle je participe. Le but est de recueillir des informations sur l'alimentation de 500 000 personnes, pour aider la recherche médicale dans le domaine de la prévention nutritionnelle. Plutôt utile et intéressant, donc.

En gros, il suffit de s'inscrire en cliquant un peu, et de répondre à des questionnaires faciles : quelques questionnaires généraux, et jusqu'à maintenant trois questionnaires détaillés sur ce qu'on a mangé et bu pendant la journée. Je dirais que si vous avez réussi à atteindre ce blog, vous en savez assez en informatique pour répondre à l'étude.

Toutes les informations sont ici : http://www.etude-nutrinet-sante.fr


dimanche 23 août 2009

La courgette classe

Hier, on a mangé une soupe d'été vraiment originale, qui change un peu des variations habituelles sur les courgettes, en frittata, farcie à la ricotta, en mouttabal, avec de la polenta, ou sur une pizza. J'aurais presque envie que la saison des courgettes continue encore longtemps, pour expérimenter d'autres soupes d'été, à part celle-là et la soupe froide courgette, basilic et mozzarella. (Je sais bien que la saison des courgettes est loin d'être finie)

L'idée, c'est une soupe veloutée à la courgette, au fenouil, et au raz-el-hanout, servie bien froide avec des tagliatelles de courgette croquantes. Intéressant, non ? Les tagliatelles croquantes sont une vraie bonne idée, d'abord parce qu'elles permettent un petit effet photographique (quand on sait à quel point les soupes sont difficiles à photographier...), et surtout parce qu'elles réveillent un peu la texture de la soupe.


Ingrédients pour deux

- 500g de courgettes
- 200g de pommes de terre
- Un petit bulbe de fenouil
- Un gousse d'ail
- Un oignon
- Un cube de bouillon de volaille
- 2 cuillerées à soupe de crème épaisse
- 1 cuillerée à soupe de raz-el-hanout

Préparation

- Laver les courgettes, peler une lanière sur deux.
- A l'aide d'un économe, peler des tagliatelles de courgettes d'un centimètre de large jusqu'au coeur et aux pépins. Il faut obtenir deux tas un peu plus petits que le poing de tagliatelles.
- Couper le reste des courgettes en cubes.
- Peler les pommes de terre, et les couper en cubes.
- Emincer le fenouil.
- Hacher l'oignon et l'ail.
- Faire fondre une noix de beurre dans la casserole, et quand il mousse, ajouter l'ail et l'oignon. Saupoudrer de raz-el-hanout au bout de deux minutes.
- Avant que l'oignon ne colore, ajouter les pommes de terre et le fenouil, puis le cube de bouillon et un litre d'eau. Laisser mijoter à feu moyen pendant 10 minutes.
- Ajouter ensuite les cubes de courgettes, puis laisser mijoter jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres (un petit quart d'heure pour moi).
- Pendant ce temps, faire cuire les tagliatelles de courgette deux minutes à l'eau bouillante salée, puis rincer immédiatement à l'eau froide. Réserver dans une boîte au frigo.
- Quand la soupe est cuite, mixer finement, ajouter la crème, bien mélanger, et laisser refroidir.
- Une fois que la soupe est refroidie, réserver au frigo pendant au moins 4 heures.
- Pour le service, répartir la soupe dans des assiettes creuses. Déposer au milieu un tas de tagliatelles froides, et décorer de ciboulette ciselée.

samedi 22 août 2009

Un drôle de gâteau sans farine

J'ai eu envie récemment d'un dessert typiquement américain, qui fait horriblement grossir : une bonne tarte aux noix de pécan, old fashioned pecan pie. Evidemment, ce n'est pas une super idée pour l'été, ni pour un pique-nique, parce que j'ai le souvenir d'un truc pas évident à couper qui se mange dans une assiette. J'en ferai probablement dès qu'il fera enfin froid, et qu'il y aura assez d'invités au Coyote-Motel pour en manger une entière.

Cette perspective, bien que très intéressante, ne m'a pas permis d'assouvir mon envie de noix de pécan, mais m'a fourni l'occasion d'expérimenter un gâteau aux noix de pécan et à la brousse. Il y a des milliers de recettes de gâteaux aux noix, et elles sont souvent très bonnes. Celle-là, trouvée dans Régal, a une particularité intéressante : pas de farine dans le gâteau, qui est plutôt léger, moelleux, et facilement transportable.

Ingrédients

- 120 g de sucre
- 125g de noix de pécan
- 5 cl d'huile d'olive
- 4 oeufs, blancs et jaunes séparés
- 400g de brousse
- Une cuillerée à soupe d'extrait de vanille

Préparation

- Fouetter les jaunes d'oeuf et le sucre énergiquement, pour que le mélange blanchisse.
- Mixer finement les noix de pécan, après en avoir réservé quelques unes pour la décoration.
- Ajouter les noix et la brousse aux jaunes d'oeuf et au sucre, et fouetter délicatement.
- Ajouter enfin l'huile d'olive et l'extrait de vanille.
- Battre les blancs en neige, et les incorporer très délicatement à la pâte.
- Verser le tout dans un moule à manqué, décorer avec les noix de pécan restantes, et enfourner à four moyen pour 40 minutes.
- Laisser refroidir sur une grille avant de se jeter sur le gâteau.


vendredi 21 août 2009

Les plats froids mais hot de l'été, part 5 : celui qui n'intéresse personne

Les nouilles soba glacées n'ont séduit que deux votants jusqu'à maintenant. C'est ridiculement peu, et un peu triste, parce que c'est mon plat préféré parmi cette sélection estivale. Cependant, rien n'est perdu : il est quasiment certain que les soba n'intéressent personne uniquement parce que personne ne les connaît.

La recette d'aujourd'hui est japonaise, facile, et à même de rendre justice à un délice injustement méconnu. Il faut trouver quelques ingrédients japonais vraiment basiques, en gros, ce que l'honnête homme qui aime la cuisine japonaise a forcément dans son placard : mirin, shôyu, wasabi, algues nori, et évidemment les soba. Il s'agit de nouilles de sarrasin (je suppose que cela convient à ceux qui ne mangent pas de gluten), fines comme des spaghettis, à section carrée. Elles sont vendues en petits fagots retenus par un ruban de papier noir, et on les trouve en version standard, ou en version au thé vert. On peut les manger froides ou chaudes, par exemple en soupe. La recette d'aujourd'hui est la plus simple possible : les nouilles sont cuites puis rafraîchies, et trempées dans un bol (assez grand) de sauce froide, qu'il vaut mieux préparer à l'avance.



Ingrédients pour une personne

- Un ou deux fagots de soba, selon l'appétit
- 5cl de mirin
- 5 cl de shôyu
- 3 tiges de ciboule
- Wasabi
- Un petit carré d'algue nori grillée

Préparation

- Réunir dans une petite casserole le mirin, le shôyu, et 15 cl d'eau. Porter à ébullition, laisser mijoter 3 minutes, puis baisser le feu et laisser réduire 5 minutes. Réserver au frais.
- Ciseler la ciboule et la feuille de nori.
- Mélanger dans un bol la sauce refroidie, la ciboule et le wasabi.
- Faire cuire les nouilles soba comme indiqué sur le paquet. Ha, ha, c'est écrit en japonais. Sauf qu'en général, il y a des dessins très explicites : ça se cuit à l'eau bouillante, et la durée est souvent écrite en chiffres romains. Et puis rien n'empêche d'apprendre le japonais, hein ?
- Quand les nouilles sont cuites (elles restent très fermes), les rincer longuement à l'eau bien froide.
- Servir les nouilles avec leur sauce, idéalement sur un petit tamis en bambou, sinon dans une assiette, recouvertes d'algue ciselée.

jeudi 20 août 2009

Cette semaine,

au Coyote Motel, on a enfin quelques légumes d'automne.


Le panier contenait :
- 500g de pommes de terre
- 500g de tomates
- 500g de courgettes
- 150g d'échalotes
- Une poignée de persil
- Un fenouil
- Un gros oignon
- Un demi potimarron
- Un petit concombre

mercredi 19 août 2009

La pizza I'm free

Je lis régulièrement deux magazines de cuisine, Régal et Saveurs. Je les aime bien, mais il y a une chose qui m'énerve un peu : les plats en photo n'ont souvent aucun rapport avec la recette en dessous. Par exemple, une pizza très intéressante, à l'oseille, aux épinards, et à la seiche, dans le dernier numéro de Régal.
La recette m'avait tapé dans l'oeil, parce que les épinards sur la pizza sont l'un de mes vieux combats, et que j'adore l'oseille. Bon, je vous avoue que sur le marché, la seiche était à 19,90 le kilo, et uniquement vendue sous forme d'un immense blanc de seiche, alors qu'il y avait aussi des gros encornets, plus de 100g chacun, à 7,10 le kilo. Honnêtement, seiche, encornet, calamar, c'est un truc mou et marin avec des tentacules, non ? Je me suis dit que pour une pizza, la différence ne valait pas 12,80 euros le kilo.
Tout ça pour dire que la recette a objectivement l'air délicieuse (même si j'ai de gros désaccords, par exemple faire revenir la seiche 3 minutes à la poêle, puis l'abandonner un quart d'heure dans le four, ça me paraît vraiment beaucoup), mais que la photo, très jolie au demeurant, n'est manifestement pas la même : les feuilles d'épinard sont visiblement crues, alors que la recette nous dit de les faire tomber 3 minutes, et elle sont très peu nombreuses. Or, 300g de verdure sur une pizza, ça fait une belle épaisseur, régulière, et tout. Et pour finir la râlerie du jour, 3 cuillerées à soupe de coulis de tomates, ça ne recouvre pas une pâte à pizza faite avec 250g de farine. C'est à se demander qui essaye les recettes du magazine, non ?

Finalement, je suis contente d'avoir trouvé l'idée, très contente du résultat, gustativement parlant, après quelques adaptations de la recette, mais un peu déçue par la qualité du magazine. Cela dit, ma photo est bien moins jolie. D'où le nom, logique de la pizza. I'm free, to do what I want... , pour ceux qui ne suivent pas, ici les pizzas portent le nom de chansons des Rolling Stones.



Ingrédients
- Une pâte à pizza faite avec 200g de farine
- 25cl de coulis de tomates
- Une gousse d'ail
- 400g d'encornets frais
- 200g d'épinards frais
- 1 petite botte d'oseille

Préparation

- On commence quand la pâte à pizza a fini de lever. Pour faire la pâte, je mets dans le bol de mon robot 200g de farine, un sachet de levure, de l'eau tiède, un filet d'huile d'olive et du sel, et je fais tourner avec un crochet pétrisseur.
- Préparer les encornets. Ce sont des animaux, ils ont des yeux et des boyaux, et il faut les enlever. Je suppose que cela dégoûtera certains. Il faut tirer doucement sur la tête, qui vient toute seule, puis enlever tout ce que contient l'encornet, c'est à dire différentes matières molles qui font penser à un rhume, et un os en plastique transparent. On enlève aussi la peau, toute fine, et on obtient un corps d'encornet blanc et vide. Certains mangent les tentacules, là, je ne les ai pas gardées.
- Ecraser la gousse d'ail, et la mélanger au coulis de tomates.
- Couper les corps d'encornets en grosses tranches, et les faire revenir dans une poêle pour que leur eau s'évapore un peu.
- Laver les épinards et l'oseille, et les faire cuire 3 minutes dans une grande casserole. Ils doivent se flétrir et tomber. Couper cette verdure aux ciseaux.
- Etaler la pâte à pizza, la recouvrir de coulis de tomates à l'ail.
- Enfourner pour dix minutes.
- Au bout de dix minutes, sortir la pizza du four, et répartir dessus la verdure et les encornets, puis arroser d'un filet d'huile d'olive.
- Réenfourner pour dix autres minutes, puis servir bien chaud.



mardi 18 août 2009

La courgette est le poireau de l'été

La courgette, c'est un peu le poireau de l'été. C'est plutôt savoureux, assez adaptable, on peut faire des myriades de recettes différentes et variées avec, et c'est bon pour la santé/le régime. Pas comme la betterave, par exemple, dont je me lasse à la 4e betterave crue de la saison, alors qu'il en reste encore 15 à venir. Et pas comme les épinards, dont je suis totalement incapable de me lasser.

Cependant, un jour, pour la courgette comme pour le poireau, mystérieusement, ça suffit, et on se retrouve à hurler STOP dans la cuisine, devant la soixantième courgette de la saison. On se remet à attendre le poireau, on pleure d'émotion quand la dernière courgette laisse place au premier poireau, et on change ENFIN de légume. Et là, c'est le miracle de la nature : le cycle recommence, et au bout d'une soixantaine de poireaux, on se surprend à attendre et espérer la courgette. Pour l'instant, on en est à peu près au milieu, à peu près au moment de manger une frittata aux courgettes, aux pommes de terre, et au basilic.

Grosso modo, la frittata est une grosse omelette qui se mange froide, un peu comme la tortilla espagnole. Avec un nom un peu plus exotique qu'omelette, elle devient tout de suite incroyablement séduisante : "j'apporte une frittata italienne au pique-nique", ça a l'air un peu plus classe qu'omelette. J'imagine qu'il y a des pays dans lesquels on dirait "j'apporte une omelette", avec un petit accent, et ce serait chic. Tout ça pour dire qu'il va falloir des courgettes, des patates, du basilic, et des oeufs.


Ingrédients

- 3 courgettes
- 3 petites pommes de terre
- 1 gros bouquet de basilic
- 7 oeufs
- 20cl de crème liquide
- Huile d'olive, sel, poivre, piment

Préparation

- Faire cuire les pommes de terre à l'eau pendant 10 minutes, jusqu'à ce qu'elles soient à moitié cuites.
- Râper les courgettes et les pommes de terre pelées à la râpe à gros trous.
- Laver et ciseler le basilic.
- Fouetter les oeufs et la crème en omelette, ajouter le basilic, assaisonner avec le sel, le poivre et le piment. Il faut assaisonner beaucoup, parce que les parfums ont tendance à être plus fades quand le plat a refroidi.
- Faire revenir les courgettes et les pommes de terre dans une sauteuse antiadhésive à bords hauts, dans de l'huile d'olive à feu assez vif pendant 5 minutes en remuant souvent.
- Baisser le feu, ajouter les oeufs battus, remuer légèrement pour que tout se mélange bien, et laisser cuire à feu moyen pendant un bon quart d'heure. Le dessus de l'omelette doit être pris.
- Laisser refroidir dans la sauteuse, puis démouler l'omelette.
- On peut la manger seule, ou avec du coulis de tomates.

lundi 17 août 2009

Les plats froids mais hot de l'été, part 4 : le plus facile

J'ai l'impression que le sondage sur le côté, à gauche, n'est pas très visible. Il y a toujours un sondage en cours ici, et bizarrement, j'ai beaucoup moins de réponses que de visites. Soit mes sondages sont pourris, soit ils ne se voient pas. J'espère que c'est plutôt la deuxième solution. Au cas où le sondage serait pourri, je m'obstine quand même à finir les recettes des plats froids mais hot de l'été, avec aujourd'hui un plat de fainéant : poulet froid, mayonnaise, salade verte.

Pour le poulet, fastoche : tout rôti, au marché ou chez le boucher. On n'allume pas son four pendant une heure et demie au milieu de l'été.

Pour la salade verte, fastoche aussi : au marché, en même temps que le poulet.

Pour la mayonnaise, elle est faite maison, mais sans gros effort : je fais la mayonnaise dans un blender, et elle est à chaque fois parfaite.

Dans un souci d'originalité, j'ai ajouté des tomates à la salade verte, et aromatisé la mayonnaise au curry. Si on est raffiné, on peut même faire carrément une salade Caesar.



Ingrédients

- 1 oeuf entier, à température ambiante
- 1 cuillerée à soupe de moutarde forte
- 1 cuillerée à café de curry
- 1 cuillerée à soupe de vinaigre
- huile

Préparation

- Dans un premier temps, on mélange tous les ingrédients sauf l'huile.
- Ensuite, on met dans le blender ce mélange, et on ajoute l'huile en filet pendant que le blender tourne à vitesse lente, jusqu'à ce que la mayonnaise soit montée.

dimanche 16 août 2009

Le concombre blanc

J'ai eu un petit concombre blanc dans mon panier hebdomadaire. La peau blanche, assez court, avec une peau épaisse un peu grumeleuse comme un cornichon (comme si le concombre n'avait pas osé avoir des piquants).


Je voulais juste dire qu'un concombre blanc, c'est comme un concombre vert, ceux de la variété Noa, et qu'il n'y a pas de raison de se faire du souci.




Pour ceux que ça intéresse, je l'ai mangé râpé, avec trois petites betteraves, elles aussi râpées, et une sauce à l'aneth, à la crème et au citron. Je me suis régalée.

samedi 15 août 2009

Du gel douche pour le dessert

L'un des mes vices les plus avouables est d'essayer compulsivement les desserts des magasins asiatiques. Bizarrement, je ne suis pas fan de desserts occidentaux, à part la tarte aux fraises et les compotes en tous genres, mais je ne peux vraiment pas me retenir devant un rayon de produits vert fluo, aux textures gélatineuses, avec des produits inconnus dedans.

L'une des conséquences, c'est que les invités participent souvent. Le dernier essai était une gelée à base d'aloe vera, qui nous vient directement de Thaïlande, d'où quelques ricanements : "on mange du gel douche pour le dessert, haha". J'ai testé les versions au litchi, puis, face au succès, à l'ananas, les deux à base d'arôme artificiel. Le dessert se présente sous forme d'un sachet souple, assez coloré, qui contient un jus et des cubes de gelée à l'aloe vera transparents, comme des glaçons mous. Evidemment, connaissant la frilosité de certains convives, dont Paupiette, face aux desserts asiatiques, j'ai ajouté des cubes de mangue au contenu du sachet.

Le verdict :

- La texture est complètement inattendue. Je pensais trouver quelque chose de comparable à la jelly britannique, mais les cubes ne rebondissent pas, et ont une texture proche de certains fruits, assez ferme, un peu comme du melon.
- C'est assez sucré, un peu trop pour moi.
- Les cubes de mangue sont une vraie bonne idée. N'importe quel cube de fruit frais, en fait.
- Les goûts d'ananas et de litchi sont plutôt discrets : pas d'explosion chimique en bouche, mais on se rend bien compte qu'on n'est pas du tout face à un litchi ou un ananas.
- Une convive, complètement réfractaire, ne voulait qu'un cube gélifié au début, et s'est resservie. Tous les autres ont unanimement déclaré, "en fait, ce n'est pas mauvais" (j'entends assez rarement ce genre de commentaires lors des expériences asiatiques sucrées).
- J'en ai racheté pour un deuxième essai, ce qui est plutôt bon signe. A mon avis, l'utilisation idéale est en complément d'une salade de fruits exotiques.

vendredi 14 août 2009

Finir le paquet d'abura-age

Il y a un petit moment, j'avais acheté un grand paquet de poches de tofu frits japonais, des abura-age. On peut en faire des sushis pas très photogéniques, mais assez bons, avec des champignons dedans. Enfin, les miens n'étaient pas très photogéniques, alors que ceux du paquet, si. Et puis on peut se creuser la cervelle pendant plusieurs semaines en se demandant que faire d'autre. En fait, la solution était simple : il suffisait d'ouvrir un livre de cuisine japonaise, par exemple La cuisine japonaise, d'Emi Kazuko et Yasuko Fukuoka, que je regarde pourtant souvent.

La morale de tout cela, c'est que les abura-age se mangent en soupe, mais là il fait un peu trop chaud, et en drôles de poches farcies et grillées à l'apéro ou en entrée. Ca va très bien avec de la bière très fraîche. Et l'autre morale, c'est que les abura-age ne sont jamais photogéniques.

Ingrédients

- Un petit paquet d'abura-age
- 1 petite botte de ciboule
- 3 cuillerées à soupe de sésame
- 2 cuillerées à soupe de shôyu
- 1 gousse d'ail

Préparation

- Hacher finement la ciboule.
- Ecraser l'ail.
- Faire griller à sec les graines de sésame.
- Mélanger tous les ingrédients sauf les abura-age dans un bol. Ceci formera la farce.
- Ecraser les abura-age précautionneusement au rouleau à pâtisserie, puis les couper en deux et les ouvrir pour former deux poches.
- Garnir les poches de farce, et les faire griller 5 minutes de chaque côté sous le gril du four préchauffé. Elles doivent devenir croustillantes.
- Couper chaque poche pour obtenir des bouchées, et servir très chaud avec de la bière glacée.

Des questions ?

- J'ai pris des abura-age tout prêts, déjà cuits et marinés. Si vous les prenez frais et non préparés, il y a un petit processus de cuisson, que j'explique ici.
- Si vous n'avez pas de ciboule sous la main, des oignons nouveaux avec le vert conviennent aussi.

mardi 11 août 2009

Cette semaine,

au Coyote-Motel, on se régale de légumes d'été :

Il y a :

- 1 kg de courgettes
- 500g de pommes de terre
- 550g de tomates assorties (jaune, noire, rose, rouge, et minuscules)
- 1 concombre blanc (jamais vu ça avant)
- 1 salade
- 3 oignons
- 3 petites betteraves avec leurs fanes
- 1 tête d'ail
- 150g de mirabelles

Je vous tiens au courant, au cas où je ferais quelque chose de spectaculaire avec tout ça.

dimanche 9 août 2009

Une recette de Mme Follette : crêpes japonaises aux poireaux

Aujourd'hui, nous avons le privilège d'accueillir en guest-star Mme Follette. Pour l'occasion, je me tais, et je lui laisse la parole. C'était super bon, et ça a l'air assez fastoche. Le reste du pique-nique était un peu japonais aussi, avec des makizushi à l'avocat et wasabi, et des oshizushi à l'omelette et au sésame, enveloppés dans une bande de nori. Et du melon et des tomates cerises. Merci beaucoup à Mme Follette, qui entre autres qualités, me permet de publier un message sans effort...

À la demande du coyote, voici une recette nippone (ni mauvaise) rapide à préparer et pratique à emporter en pique-nique. Vous allez voir, c’est bête comme chou poireau…

Pour environ 8 mini-crêpes (format blinis)

- 150 g de farine bise (comme je ne suis pas fan de farine de blé, j’ai utilisé un mélange de 100 g de farine d’épeautre complète + 50 g de farine de riz)
- 150 mL de lait (ou lait de soja)
- 2 œufs
- 3 c. c. de tamari (ou de shôyu)
- 1 c. c. d’algues wakamé en paillettes
- ½ cube de miso réduit en poudre (là j’ai encore triché, j’ai mis un demi-sachet [soit 5 g] de soupe miso instantanée traditionnelle en poudre)
- 180 g de poireaux en petits tronçons cuits à la vapeur (pesés cuits)

Pour la sauce : mélanger énergiquement 2 c. c. de tamari (ou de shôyu) + 1 c. s. de vinaigre de riz + 1 c. c. de sucre complet.

Préparation

- Bien mélanger ensemble la farine, le lait, les œufs, le tamari, les algues, le miso en poudre.
- Ajouter les poireaux dans la préparation, mélanger de nouveau pour les répartir.
- Cuire la pâte comme des blinis à la poêle, 4-5 minutes de chaque côté (la quantité de pâte par crêpe est d’environ une cuillerée à soupe).
- C’est tout ? Oui c’est tout ! Et en plus, c’est bon. Servir chaud ou froid en trempant sa crêpe dans la sauce. Itadakimasu !

vendredi 7 août 2009

Les plats froids mais hot de l'été, part 3 : rillettes de maquereau

Dans le sondage sur le côté, sur les plats froids mais hot de l'été, j'avais proposé des rillettes de maquereau avec du pain au seigle et des concombres à l'aneth. Bizarrement, ça ne tente que 5 participants au sondage, c'est à dire quand même 3 de plus que pour les soba glacées (mais probablement parce que c'est moins connu ?), mais moins que le houmous de fèves fraîches. La salade de dorade crue est complètement plébiscitée, probablement parce que tout le monde ici a fini par s'habituer à l'idée que le poisson, c'est meilleur cru. Même le maquereau. Sauf en rillettes.

Comme je ne voulais pas avoir la honte en proposant une recette qui ne plaît qu'à cinq personnes, j'ai un peu changé : on ne mange plus les rillettes avec du pain au seigle, mais avec des blinis de pois chiches. Attention, il faut faire les rillettes à l'avance, pour qu'elles aient le temps de refroidir, et que les parfums puissent se mélanger. La pâte des blinis doit lever un peu aussi, d'ailleurs. La recette semble longue, mais en fait ce n'est pas très compliqué.


Ingrédients

Les rillettes

- 2 maquereaux frais, vidés
- Un court bouillon composé de :
- 1 carotte
- 1 tige de céleri
- 1 oignon
- 1 gousse d'ail
- 1 verre de vin blanc
- 3 petits suisses
- 4 oignons nouveaux, avec leurs tiges
- 1 bouquet de ciboulette
- de la sauce mexicaine au piment (ou du Tabasco, mais ce sera moins bon)
- 3 cuillerées à soupe de jus de citron
- Sel, poivre
- 1 cuillerée à café de wasabi

Les blinis

- 75g de farine de blé
- 75g de farine de pois chiches
- 25cl de lait
- 2 oeufs
- 1 sachet de levure
- 1 cuillerée à soupe d'huile
- 1 pincée de sel

Préparation

Les rillettes

- Préparer le court bouillon : cela consiste à mettre dans une grande marmite tous les ingrédients du court-bouillon, coupés en morceaux pour les légumes, et à recouvrir le tout d'eau. Puis on porte à ébullition.
- A ébullition, placer les deux poissons dans la marmite, et éteindre le feu au bout de cinq minutes. Laisser refroidir dans la marmite.
- Hacher les oignons nouveaux, ciseler la ciboulette.
- Prélever la chair des poissons refroidis, en prenant soin d'ôter les arêtes.
- Mélanger la chair de maquereau avec les autres ingrédients des rillettes, ajuster l'assaisonnement, et réserver au frais.

Les blinis

- Délayer la levure dans le lait tiède, et mélanger avec la farine de blé. Laisser reposer une heure ou deux dans un endroit tiède.
- Séparer les blancs des jaunes d'oeuf.
- Ajouter les jaunes, la farine de pois chiches, le sel et l'huile au mélange à base de farine de blé, qui doit être devenu plein de bulles.
- Battre les blancs en neige ferme.
- Incorporer délicatement les blancs au reste de la pâte, en prenant soin de ne pas les casser.
- Faire chauffer une poêle antiadhésive, la huiler légèrement avec un petit chiffon, et faire cuire les blinis à feu moyen. Il faut les retourner quand ils ont plein de bulles sur le dessus.

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