Hier, je disais que je n'arrêtais pas les comparatifs de nouilles déshydratées. La preuve tout de suite : un sachet vietnamien de ramen à goût de saté. Avant toute chose, précisons que j'étais à la recherche de quelque chose de pas trop piquant, parce que j'ai accompagné la soupe d'une entrée un tout petit peu hard-core : une salade d'endives au kimchi de chou. C'est à dire, des endives mélangées avec du kimchi, et c'est tout niveau ingrédients. J'ai bien aimé, mais c'est un plat à la fois acide, amer et piquant. Avis aux amateurs. Et par ailleurs, j'ai eu récemment une expérience très très hard-core. On m'a offert généreusement un petit plateau bien appétissant, mais trop piquant pour sa propriétaire d'origine.
Première observation, il y a beaucoup de petits piments sur ce plateau : il est destiné, à des dingues de piment à l'appétit insatiable, une famille coréenne très nombreuse, par exemple. Ma première réaction est de me dire qu'ils ne doivent pas être si forts que ça, puisqu'ils sont aussi nombreux. Comme je me méfie, avant de les disperser dans un plat de haricots ou une soupe de nouilles, je décide d'en goûter un. J'enlève la queue, tous les pépins, et toutes les parties blanches, parce que c'est ça qui arrache dans les piments, bizarrement, et pas la partie rouge. Une micro-coupure vraiment microscopique, sur mon doigt, due à une feuille de papier, et longue de deux millimètres, hurle silencieusement. Ensuite, j'effleure la chair du piment du bout de la langue, une demie seconde.
Je l'ai regretté pendant plus d'une heure. Ces piments ont le goût de l'enfer un jour de canicule, et peut-être même pire. Toute ma bouche a été brûlée, et tout son pourtour, par une unique molécule de piment. Quelle catastrophe, pourtant j'aime le piment et tout ce qui pique. Je n'ai jamais vu ça. Est-ce que quelqu'un connaît un moyen de rendre comestible un petit plateau de piments méga-hard-core ?
Tout ça pour dire que j'étais à la recherche d'une saveur suave, d'où les ramen à saveur de saté. D'après Wikipedia, le saté "est un condiment d'Asie du Sud-Est qui se présente sous forme de poudre et est composé de piments, d'oignons, de tomate, de crevettes, et de cacahouètes. Il est fréquemment utilisé dans des plats en sauces, comme le Boeuf au saté."
Le paquet contient classiquement un bloc de ramen et trois sachets : une base de soupe (toujours la même), une huile à goût de saté, orange, et un sachet de piment en poudre (direct à la poubelle, exceptionnellement, aujourd'hui). Les vietnamiens ne me proposent pas de customiser la soupe, mais donnent un mode de préparation classique et en français : placer tous les ingrédients dans un bol, ajouter 400ml d'eau bouillante, couvrir, laisser gonfler 3 minutes. J'ai quand même mis un oeuf en plus du reste dans le bol.
Le verdict :
- La soupe a une odeur incontestablement asiatique, chinoise ou vietnamienne.
- Les nouilles sont un peu trop élastiques à mon goût, mais correctes.
- L'assaisonnement à goût de saté forme des petites flaques orange à la surface de la soupe. C'est là l'immense problème : il ne s'est mélangé à rien, et la soupe est donc TOTALEMENT insipide. Elle n'est même pas assez salée.
- 400ml d'eau, c'est un peu short, quand on aime une soupe de nouilles avec du bouillon. J'aurais mis au moins 450ml d'eau, mais je n'ose pas imaginer ce que donne ce bouillon encore plus dilué. C'est marrant, parce que j'ai déjà essayé des nouilles de la même marque où on avait carrément trop de bouillon avec seulement 30cl. Mystère.
- Au final, c'est relativement nourrissant, surtout accompagné d'une salade et d'un macaron comme dessert, mais on n'est pas dans la même catégorie que les nouilles coréennes que j'ai goûtées jusqu'à présent : nouilles coréennes à goût de kimchi, nouilles coréennes à goût indéterminé. En même temps, à 45 centimes le sachet, on s'attendait à quoi ? Par contre, ce qui est bizarre, c'est que c'est la même marque que les nouilles vietnamiennes à goût de boeuf, qui étaient pas mal, avec un goût de viande dans le bouillon.
Super !
J'ai acheté 6 nouveaux sachets, tous japonais : curry, canard, porc, sésame, des soba, et un mystérieux sachet "oyako", à goût de poulet, avec un emplacement spécial pour l'oeuf.
Première observation, il y a beaucoup de petits piments sur ce plateau : il est destiné, à des dingues de piment à l'appétit insatiable, une famille coréenne très nombreuse, par exemple. Ma première réaction est de me dire qu'ils ne doivent pas être si forts que ça, puisqu'ils sont aussi nombreux. Comme je me méfie, avant de les disperser dans un plat de haricots ou une soupe de nouilles, je décide d'en goûter un. J'enlève la queue, tous les pépins, et toutes les parties blanches, parce que c'est ça qui arrache dans les piments, bizarrement, et pas la partie rouge. Une micro-coupure vraiment microscopique, sur mon doigt, due à une feuille de papier, et longue de deux millimètres, hurle silencieusement. Ensuite, j'effleure la chair du piment du bout de la langue, une demie seconde.
Je l'ai regretté pendant plus d'une heure. Ces piments ont le goût de l'enfer un jour de canicule, et peut-être même pire. Toute ma bouche a été brûlée, et tout son pourtour, par une unique molécule de piment. Quelle catastrophe, pourtant j'aime le piment et tout ce qui pique. Je n'ai jamais vu ça. Est-ce que quelqu'un connaît un moyen de rendre comestible un petit plateau de piments méga-hard-core ?
Tout ça pour dire que j'étais à la recherche d'une saveur suave, d'où les ramen à saveur de saté. D'après Wikipedia, le saté "est un condiment d'Asie du Sud-Est qui se présente sous forme de poudre et est composé de piments, d'oignons, de tomate, de crevettes, et de cacahouètes. Il est fréquemment utilisé dans des plats en sauces, comme le Boeuf au saté."
Le paquet contient classiquement un bloc de ramen et trois sachets : une base de soupe (toujours la même), une huile à goût de saté, orange, et un sachet de piment en poudre (direct à la poubelle, exceptionnellement, aujourd'hui). Les vietnamiens ne me proposent pas de customiser la soupe, mais donnent un mode de préparation classique et en français : placer tous les ingrédients dans un bol, ajouter 400ml d'eau bouillante, couvrir, laisser gonfler 3 minutes. J'ai quand même mis un oeuf en plus du reste dans le bol.
Le verdict :
- La soupe a une odeur incontestablement asiatique, chinoise ou vietnamienne.
- Les nouilles sont un peu trop élastiques à mon goût, mais correctes.
- L'assaisonnement à goût de saté forme des petites flaques orange à la surface de la soupe. C'est là l'immense problème : il ne s'est mélangé à rien, et la soupe est donc TOTALEMENT insipide. Elle n'est même pas assez salée.
- 400ml d'eau, c'est un peu short, quand on aime une soupe de nouilles avec du bouillon. J'aurais mis au moins 450ml d'eau, mais je n'ose pas imaginer ce que donne ce bouillon encore plus dilué. C'est marrant, parce que j'ai déjà essayé des nouilles de la même marque où on avait carrément trop de bouillon avec seulement 30cl. Mystère.
- Au final, c'est relativement nourrissant, surtout accompagné d'une salade et d'un macaron comme dessert, mais on n'est pas dans la même catégorie que les nouilles coréennes que j'ai goûtées jusqu'à présent : nouilles coréennes à goût de kimchi, nouilles coréennes à goût indéterminé. En même temps, à 45 centimes le sachet, on s'attendait à quoi ? Par contre, ce qui est bizarre, c'est que c'est la même marque que les nouilles vietnamiennes à goût de boeuf, qui étaient pas mal, avec un goût de viande dans le bouillon.
Super !
J'ai acheté 6 nouveaux sachets, tous japonais : curry, canard, porc, sésame, des soba, et un mystérieux sachet "oyako", à goût de poulet, avec un emplacement spécial pour l'oeuf.
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