La cuisine japonaise utilise souvent un radis blanc géant qui s'appelle daikon. Assez bizarrement, j'arrive à en trouver quasiment partout, au supermarché et chez certains primeurs, alors que je n'habite pas du tout dans un quartier asiatique, ce qui suggère que le radis blanc sert peut-être à des préparations conventionnelles et occidentales ? J'aimerais bien en savoir plus, si quelqu'un a des informations. J'ai oublié de le prendre en photo. Visuellement, c'est un radis géant de 40 cm de long, avec un diamètre qui va jusqu'à 6cm, et quelques petites feuilles en haut.
En attendant, j'ai fait une soupe de miso au daikon et au tofu, et c'était bon comme une soupe au miso, mais un peu nouveau aussi. La soupe au miso est vraisemblablement une autre forme de la quintessence du monde, au même titre que Wikipédia (j'ai déjà dit que j'étais folle de Wikipédia ? peut-être qu'un jour si je fais une recette vraiment courte, je développerai un peu là dessus).
Concernant le daikon, il est différent selon l'endroit qu'on mange. En gros, près des bords, il est piquant, et sert plutôt de condiment, et vers le milieu il est plus doux et sert de légume, en salade, en sushi, ou en soupe. Il a des petites feuilles au bout, qui sont bonnes dans la soupe, et qu'il faut couper tout de suite en rentrant, parce qu'elles prennent l'eau du daikon pour subsister dans le frigo. Dans la nature, les feuilles se considèrent comme supérieures aux racines, parce qu'elles sont dehors, et prennent tout ce qu'il y a de meilleur. Dans le frigo, et pour un daikon, c'est le contraire. On peut donc, soit éduquer les feuilles, soit opter pour la dérive sécuritaire, et leur couper la tête. Je prends évidemment l'option sécuritaire.
Ensuite, quoi ?
- On prépare un dashi, c'est à dire un bouillon, à l'algue kombu et à la bonite.
- Quand le bouillon est bien infusé et bien bouilli, on rajoute dedans des cubes de tofu, des demi rondelles bien fines de radis, et une cuillerée à soupe par personne d'algues wakamé. On refait bouillir vite fait, dix minutes maxi.
- Et à la fin, on dilue du miso dans la soupe bien chaude mais pas bouillante, et on se régale.
Comment on fait le dashi à l'algue kombu et à la bonite ? (je réexplique, mais c'est la dernière fois, hein)
- On prend un bout d'algue kombu, une dizaine de centimètres de large pour un litre de bouillon. On le laisse tremper toute une journée dans l'eau froide. Ou au moins 3 heures, si on n'a pas la journée.
- Ensuite, on ajoute un sachet de copeaux de bonite par litre de bouillon, et on fait bouillir le tout à couvert pendant une demie-heure.
- Et pour finir, on retire l'algue kombu, on la jette ou on la garde pour un deuxième bouillon moins fort, et le reste constitue un dashi au kombu et à la bonite.
Je fais quoi d'autre avec mes algues et mon miso ?
- Une soupe au poireau
- Une soupe aux carottes et aux champignons shiitaké
- Une soupe aux légumes et au porc
Ou alors j'utilise mon imagination...
En attendant, j'ai fait une soupe de miso au daikon et au tofu, et c'était bon comme une soupe au miso, mais un peu nouveau aussi. La soupe au miso est vraisemblablement une autre forme de la quintessence du monde, au même titre que Wikipédia (j'ai déjà dit que j'étais folle de Wikipédia ? peut-être qu'un jour si je fais une recette vraiment courte, je développerai un peu là dessus).
Concernant le daikon, il est différent selon l'endroit qu'on mange. En gros, près des bords, il est piquant, et sert plutôt de condiment, et vers le milieu il est plus doux et sert de légume, en salade, en sushi, ou en soupe. Il a des petites feuilles au bout, qui sont bonnes dans la soupe, et qu'il faut couper tout de suite en rentrant, parce qu'elles prennent l'eau du daikon pour subsister dans le frigo. Dans la nature, les feuilles se considèrent comme supérieures aux racines, parce qu'elles sont dehors, et prennent tout ce qu'il y a de meilleur. Dans le frigo, et pour un daikon, c'est le contraire. On peut donc, soit éduquer les feuilles, soit opter pour la dérive sécuritaire, et leur couper la tête. Je prends évidemment l'option sécuritaire.
Ensuite, quoi ?
- On prépare un dashi, c'est à dire un bouillon, à l'algue kombu et à la bonite.
- Quand le bouillon est bien infusé et bien bouilli, on rajoute dedans des cubes de tofu, des demi rondelles bien fines de radis, et une cuillerée à soupe par personne d'algues wakamé. On refait bouillir vite fait, dix minutes maxi.
- Et à la fin, on dilue du miso dans la soupe bien chaude mais pas bouillante, et on se régale.
Comment on fait le dashi à l'algue kombu et à la bonite ? (je réexplique, mais c'est la dernière fois, hein)
- On prend un bout d'algue kombu, une dizaine de centimètres de large pour un litre de bouillon. On le laisse tremper toute une journée dans l'eau froide. Ou au moins 3 heures, si on n'a pas la journée.
- Ensuite, on ajoute un sachet de copeaux de bonite par litre de bouillon, et on fait bouillir le tout à couvert pendant une demie-heure.
- Et pour finir, on retire l'algue kombu, on la jette ou on la garde pour un deuxième bouillon moins fort, et le reste constitue un dashi au kombu et à la bonite.
Je fais quoi d'autre avec mes algues et mon miso ?
- Une soupe au poireau
- Une soupe aux carottes et aux champignons shiitaké
- Une soupe aux légumes et au porc
Ou alors j'utilise mon imagination...
4 commentaires:
Jolie cuillère....
Oui. Magnifique. Dommage qu'on ne la voie pas mieux. Je la prends en gros plan pour la prochaine soupe asiatique.
C'est donc ça que j'ai mangé l'autre jour dans un resto japonais : il était présenté cru, en fines rondelles et était plutôt plus doux que nos radis français... Ca m'a beaucoup plu!
Exactement. Et on peut en faire plein de bonnes choses : des soupes, des salades, des sushis... C'est comme un radis français, mais meilleur.
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